mercredi 28 mai 2014

HKB : 10 ANS DE FORCE BASQUE

Rencontre avec Andde ARBENOITZ et Eric MASSE de l'association sportive de force basque Herri Kirolari Baï (HKB)

Présentez-nous cette association sportive ?

Herri Kirolari Bai existe depuis 2004. A la base, notre objectif premier est la promotion de tous les jeux traditionnels basques trop longtemps délaissés au profit du Soka Tira. 

Pour cela, nous  participons à des compétitions comme aux championnats d’Iparalde et des 7 provinces et pendant la saison estivale, nous proposons des démonstrations force basque comme lors des "Soirées Traditions" (le 24 juillet et le 21 août 2014). 


Chaque année, nous nous battons afin que les jeux traditionnels basques fassent partie intégrante des festivités communales des villages en proposant que soit intégrée dans le programme au moins une discipline au niveau du championnat d’Iparalde.
Malheureusement, nous ne trouvons pas toujours l’engouement escompté. Malgré ça, nous continuons à nous entraîner pour rapporter au club et à la commune d’Urrugne des trophées durement acquis.

Parlez-nous un peu plus de ces jeux traditionnels, quelles épreuves peut-on retrouver ?

Les jeux traditionnels basques sont tirés des travaux de la ferme. Ils demandent de la force endurante, c’est-à-dire pouvoir produire un effort intense sur une longue durée.

Entre autre, nous pratiquons le lever de paille à la poulie (45 kg) : il s’agit de lever
successivement, un maximum de fois et dans un temps donné, un ballot de paille de 45 kg à une hauteur de 7 m. Pour cela, il faut utiliser son corps en contre poids. C'est une discipline spectaculaire à voir. 

Mais on fait aussi le lever de paille à la fourche par exemple où là, il faut faire passer un ballot de paille de 12 kg au-dessus d’une perche, le plus haut possible, à l’aide d’une fourche. La hauteur varie de 4 m à 6 m. 

Dans un autre genre, il y a la scie Arpana qui se pratique par équipe de deux. Cette épreuve consiste à couper un tronc en 10 lamelles le plus rapidement possible. Ici, il faut apprendre la coordination du mouvement entre les deux coéquipiers. 

Mais il existe aussi le lever de l’enclume, le transport des bidons de lait, la course au sac, le ramassage d’épis de maïs…

A HKB, nous n’avons pas d’épreuve reine, car chacun pratique la discipline qui lui convient et qui lui plait le plus.


Combien de membres compte l’association ?

Nous sommes une vingtaine de membres et nous accueillons aussi bien des garçons que des filles qui elles aussi ont leur place dans les jeux traditionnels. Les juniors qui veulent s’essayer à la pratique sont également les bienvenus !

Cette année, nous sommes contents d’avoir accueilli deux nouvelles recrues pour venir gonfler nos rangs !

On est un bon groupe, on s’entend bien, on sait profiter des bons moments, comme par exemple ce weekend où nous allons fêter nos 10 ans !

Qu’est-ce que vous avez prévu comme festivité pour célébrer cet anniversaire ?

Nous avons souhaité organiser un grand repas avec tous les anciens licenciés du club qui ont participé à la vie de notre association depuis ces 10 ans.


En 10 ans quels ont été les changements au sein de l’association ?

Les changements les plus notoires au sein de l’association sont surtout les arrivées et les départs des adhérents. Il faut chaque année intégrer les nouveaux arrivants et leur apprendre. Pour cela, les « anciens » montrent aux « jeunes » les techniques et les corrigent pour toujours s’améliorer. Le dynamisme des adhérents d’HKB fait le reste…

Pour les retrouver cet été, consultez le programme des animations d'Urrugne : http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-divertir/agenda-des-animations.html


mercredi 21 mai 2014

BETIZU : GARDIENNES DES MONTAGNES

Rencontre avec Iban Seilliez, Président de l'association Iparraldeko Betizuak, pour parler d'un animal méconnu qui parcourt les montagnes d'Urrugne : le betizu.

Pouvez-vous nous présenter votre association ?

Notre association Iparraldeko Betizuak a été créée en 2006. J’ai pris la relève de mon père qui œuvrait depuis les années 70 à la préservation des betizu.
L’objectif principal de notre association est l’étude pour la conservation et la sauvegarde des populations de betizu du Pays Basque Nord et notamment ceux des massifs du Xoldokogaina à Urrugne et du Mondarrain. Pour cela, on mène différentes actions toute au long de l’année.

Pourquoi cet attachement à cet animal peu connu ?

Justement parce qu’il est peu connu et que personne quasiment ne s’intéresse à la sauvegarde de cette espèce. Puis mon père, avant moi, était un grand défenseur de la race des betizu, il a dû me transmettre sa passion et je tiens à faire perdurer son combat.
A part ça, les betizu ont une importance quasi vitale pour notre région. Historiquement, les betizu ont toujours vécu dans nos montagnes et font en quelque sorte partie du patrimoine régional du Pays Basque. Génétiquement, c’est une espèce de bovin particulière qui intéresse les chercheurs en génétique car elle n’a pas suivi l’évolution traditionnelle des autres races bovines. Elle est restée rustique sans autre croisement.
De plus, nous travaillons avec un laboratoire de l’INRA de Toulouse sur l’étude de la hiérarchisation sociale, la reproduction, le mode de vie des betizus…

Vous pouvez nous expliquer en quelques mots les caractéristiques d'un betizu ?

La traduction en français est «  vache sauvage » (behi =bovin, izu = sauvage). La race des betizu est une des races les plus anciennes de notre continent. Il est difficile de connaître précisément son origine : pour certains elle descendrait même de l’Auroch. Beaucoup de betizu peuplait nos montagnes au début du siècle mais la race fut quasiment décimée avec la construction du train de la Rhune. Seuls quelques spécimens de la race ont survécu à Urrugne et vers Espelette.
Ce sont des bovins dotés d’une grande rusticité : un mâle mesure 1.30 m au garrot et pèse jusqu’à 500 kg. Les femelles sont plus petites avec 1.20 m et pèsent au maximum 350 kg. Ils ont une robe de couleur froment qui varie selon la saison. 


Ces animaux sont impressionnants et peuvent faire peur quand on se balade en montagne, quels sont les conseils que vous pouvez donner aux randonneurs ?

C’est sur que les betizus sont des animaux imposants mais ils ne sont absolument pas dangereux et encore moins les mâles. Les betizu ont l’habitude de voir du monde. Nous n'avons jamais recensé d'accidents avec les utilisateurs de la montagne. Il suffit simplement aux randonneurs de continuer leur chemin sans leur faire attention. Généralement, ils vont lever la tête et surveiller que les personnes ne s’approchent pas de trop près. Dans ce cas-là, ce sont des bêtes craintives qui prendront la fuite.

Elles sont pourtant considérées comme des animaux sauvages ?

Alors en fait tout le paradoxe réside dans leur dénomination car administrativement les betizus n’existent pas. Elles ne se retrouvent dans aucune liste officielle que ce soit les animaux sauvages ou les bovins domestiqués.
Seule la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) reconnaît leur existence depuis 1995 et la qualifie de « population primaire en danger et non maintenue » .

Aujourd’hui les betizus n’ont plus d’ennemis donc leur population doit aller en grandissant ?

Non les betizus sont toujours une espèce en voie de disparition qui se développe doucement. Sur les massifs d'Urrugne surtout autour du lac de Xoldokogaina, nous pouvons compter seulement qu'une quarantaine de spécimens. Cela dit, pour éviter que leur population ne soit trop importante et afin de permettre une bonne cohabitation avec l’homme, nous devons effectuer quelques abattages pour limiter le développement démographique.

Quelles autres actions vous menez pour leur sauvegarde ?

Notre rôle principal est de les étudier  en suivant leur déplacement et en veillant à ce que la cohabitation homme – betizu se passe le mieux possible. Pour cela, nous faisons le lien avec les autorités et nous intervenons sur place lorsque par exemple des betizus rentrent sur une propriété privée. Nous essayons d’anticiper au mieux leur passage et leur déplacement en les cantonnant à des espaces libres dans la montagne. Pour cela, nous mettons en place des passages canadiens ou des clôtures. Toutes ces actions sont mises en place pour veiller à la préservation de la race et éviter au maximum les problèmes.
Après dans l’année nous menons des campagnes de sensibilisation. Avec le CPIE de Baïgorry, nous organisons des sorties naturalistes pour observer les betizus. Nous menons également des actions de communication auprès de la presse, de la radio ou même de la télévision : j’ai tourné il y a pas longtemps un petit reportage pour France 5 et National Géographique.

Merci pour tout, vous souhaitez rajouter quelque chose ?
Nous sommes une petite association comptant seulement une dizaine de membre et nous aurions besoin de personne supplémentaire surtout dans le cadre d’un nouveau projet que nous aimerions réaliser. Pour cela, il nous faudrait des personnes qui se baladent en montagne et qui aiment la photographie afin de nous aider à répertorier les troupeaux et à mieux identifier chaque bête. Donc je lance un appel à toute personne qui souhaiterait venir nous rejoindre et nous aider à protéger les betizus du Pays Basque.
Pour cela, contactez Iban via le site Web : http://www.betiweb.fr/


mardi 13 mai 2014

RAYMOND DEPARDON EXPOSE SES PHOTOGRAPHIES

Urrugne accueille à partir du 16 mai l'exposition du photographe, réalisateur, journaliste et scénariste de renommée internationale : Raymond DEPARDON 

Raymond DEPARDON est né le 6 juillet 1942 à Villefranche sur Saône de parents agriculteurs. 

Pour ses 12 ans, son frère, Jean, lui offre son premier appareil photo, avec lequel il va commencer à photographier sa vie à la ferme du Garet : son chien Pernod, la fête des conscrits, les champs… 

Deux ans plus tard, son certificat d’étude en poche, il est engagé comme apprenti dans une boutique de photo opticien et s’inscrit dans la foulée à des cours de photographies pour devenir « opérateur photographe » et ainsi avoir ses premières commandes. 

Son père, ayant bien compris que son fils ne reprendrait pas l’exploitation familiale, l’encourage à s’engager dans cette voie en lui offrant son deuxième appareil photo, un 6x6 plus perfectionné.


A 16 ans, il part donc pour la capitale et devient l’assistant de Louis Foucherand avant de devenir deux ans plus tard photographe pour l’agence Delmas. Il réalise des reportages sur plusieurs guerres comme celle d’Algérie et du Vietnam qui auront une résonnance internationale.

Peu de temps après, il fonde l’agence Gamma et tourne son premier long-métrage consacré à l’immolation de l’étudiant Jan Palach.
En 1979, il rejoint l’agence Magnum et reçoit en 1991 le Grand Prix National de la photographie.

Déjà dans les années 80, il revient sur un thème qui lui tient à coeur : le monde rural avec une commande de la Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et de l’Attractivité Régionale (DATAR). Il continuera à être proche de ce sujet en travaillant également pour le magazine le Pélerin et Libération dans le cadre de reportage-photo sur la désertification agricole.

C’est au cinéma qu’il continue à traiter du monde paysan avec, dans les années 2000, la réalisation de la trilogie « Profils de Paysans » (retransmis ai cinéma Itsas Mendi, + d'infos).



Aujourd’hui, la commission Culture de la Mairie d’Urrugne est très heureuse d’accueillir son exposition « La Terre des Paysans » qui regroupe plusieurs années de photographies prises par Raymond Depardon.

Ces photos présentent le paradoxe du monde paysan au travers de portraits, de scènes de vie et de paysages.  Avec ces « gueules » Raymond Depardon nous montre la dureté de la vie et du travail à la ferme avec des visages meurtris et usés par la tâche. Tandis qu’avec d’autres photos prises en extérieures, il montre au contraire le bonheur et l’expression de la joie de vivre en plein air dans des paysages époustouflants, proche de la nature et des animaux...

Raymond Depardon est rentré au plus près de l’intimité des agriculteurs en les prenant en photo dans des moments de la vie de tous les jours : assis à table, aux fourneaux à cuisiner ou bien dans les champs…

Toutes ces scènes de vie quotidienne sont à la fois intemporelles et peuvent avoir été prises dans n’importe quel coin de France. Elles font appel à la mémoire collective, tout le monde peut s’identifier ou se dire qu’il a connu cette manière de travailler. Mais elles montrent aussi une époque révolue et sont les témoignages d’une période où le « petit paysan » pouvait vivre de son labeur par rapport à notre époque où tout est mécanisé et hypersophistiqué.

Ces photographies sont visibles du 16 mai au 31 juillet 2014 à la salle Posta (au-dessus de l’office de tourisme). Entrée libre.


MARTXUKA LANCE LE MARTXUKA MERKATUA

Martxuka organise son premier marché de créateur sur la place du village d'Urrugne le dimanche 18 mai.
Adelaïde nous en parle...

Tu peux nous expliquer le principe de ton "Martxuka Merkatua" ?
Il s’agit d’un marché de créateurs organisé par la boutique et salon de thé Martxuka. L’idée est de valoriser la création, le fait main local et de proposer une journée différente sur la place d’Urrugne. De nombreux ateliers et animations y seront proposées, pour les petits et grands.

C'est une première édition : comment as-tu es cette idée ? 
Lors de l’élaboration du concept de la boutique, j’avais pensé qu’il serait important de créer des événements de plus grande envergure. Le but était de faire connaître mon commerce, en utilisant le nom martxuka mais également de donner une possibilité aux créateurs de se faire connaître, et de vendre leurs belles créations.
Avec l’ouverture de Martxuka fin novembre dernier, nous n’avons pas trop vu le temps passer, mais gardions cette idée en tête. Deux créatrices, Marion Munier qui a créé la marque Rion et Béatrice Fatoux créatrice des Petites Betty’s m’ont parlé de l’idée qu’elles avaient de se regrouper afin de développer leurs possibilités de ventes.

Alors nous nous sommes lancés ! La volonté n’est pas difficile à avoir... nous voulons faire de Martxuka un commerce qui dure... qui fonctionne alors, bien sur,  nous mettons beaucoup d’énergie dans ce projet mais les clients nous  le rendent bien!

Combien d’artisans seront présents?
Pour le moment, nous avons 35 artisans inscrits. Certains sont des créateurs qui exposent déjà à Martxuka et d’autres sont des petits nouveaux. Ils proposeront des choses très variées.
Il y a plusieurs créatrices de bijoux, de vêtements et accessoires pour bébés, des affiches, de la papeterie...
Audrey Bourdon, céramiste qui crée et habite à Urrugne sera là. Elle présentera sa belle collection «Belharra».
Christine Bruniau, qui a son atelier à Bidart, présentera ses «Nappes Végétales»: nappes, pochettes coussins aux motifs naturels et paysages photographiés.
Le salon de thé Martxuka sera également présent, puisque nous allons «déménager» notre mobilier en palette sur la place pour cette journée exceptionnelle. Nous y servirons toute la carte de Martxuka, smoothies, jus, thé, café, chocolat, boissons fraîches, cookies, cupcakes. Des talos seront également servis tout au long de la journée.

Quelles sont les animations que tu proposes sur la journée ?
Ce sera une journée bien remplie.
Il y aura, un stand de décoration de cupcakes en continu de 10h à 19h. Le principe est simple: tous les éléments pour la décoration du cupcake seront sur une table. Les participants pourront installer le glaçage de leur choix sur le cupcake, puis le décorer avec des sucres colorés et de la pâte à sucre qui sera à leur disposition sur la table. Une animatrice les conseillera et les aidera à faire de leur cupcake la plus belle création gourmande de la journée! 

L’Atelier d’Helena, proposera de confectionner des bijoux en pâte fimo. De jolis bracelets ou pendentifs. Il y aura un atelier le matin, à 11h et un autre l’après-midi à 16 heures. D’autres ateliers de ce type seront organisés tout au long de la journée. Ces ateliers se feront sur inscription.

Dans un tout autre style, Célia, du blog beauté O’My Deer, proposera de la pose de vernis. Alors le Martxuka merkatua sera aussi l’occasion de se faire chouchouter dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Merci pour toutes ces infos, tu veux rajouter quelque chose? 
J’espère que le Martxuka Merkatua ne sera qu’une première édition et que nous pourrons organiser d’autres événements de ce type afin de valoriser la création locale et de proposer des animations différentes et ludiques ! Alors je croise les doigts pour qu’il y ait du monde le 18 mai! 



mardi 6 mai 2014

WOW PARK : NOUVEL ESPACE LUDIQUE POUR LA FAMILLE

Ouverture d’un nouveau parc de loisir à Urrugne, le Wow ParK, à la place de l’ancien Florénia…

C’est avec discrétion que le parc d’activité pour toute la famille, le Wow Park, a ouvert ses portes dimanche dernier. Il a tout de même accueilli 50 personnes qui ont pu tester en avant-première les ateliers du parc.

Un concept innovant.

Il est difficile de résumer en un mot le principe du Wow ParK : c’est à la fois un parc floral et boisé de 10 hectares avec une végétation luxuriante et un lieu d’activités sportives et ludiques pour toute la famille.
L’ancien parc floral de Florénia renaît de ses cendres et retrouve une nouvelle jeunesse. Il n’a pas perdu de sa splendeur et de son ambiance mais au milieu des arbres se trouvent dorénavant des cabanes, des tyroliennes, des filets qui s’incorporent parfaitement au
paysage. 
Au total 15 ateliers ont été installés. Chaque atelier raconte une histoire de la mythologie basque et tout est traduit en 4 langues (français, anglais, espagnol et basque). Les jeux sont classés par âge mais les adultes peuvent aussi facilement que les enfants monter dans les cabanes et jouer dans le l’océan de filet ou faire de la luge (oui oui, j’ai bien dit de la luge ;))…

Un parc pour toute la famille.

Tout est fait pour venir en famille : enfants, parents et grands-parents peuvent venir au Wow parc et passer la journée avec son pique-nique. Pour cela, des tables et des bancs sont disséminés un peu partout dans le parc qui propose avec les anciens gradins naturels plus de 180 places assises.

Les projets

Au niveau de l’accueil, un restaurateur de Saint Jean de Luz va venir dans les prochains jours  reprendre le restaurant qui se trouve au niveau de l’accueil. Il proposera en journée des menus simples de type snack et le soir  une carte avec des plats traditionnels.
En septembre, l’ânesse, Edith, prendra ses quartiers dans le parc, la salle couverte accueillera des expositions temporaires et de nouveaux jeux viendront compléter ceux déjà existants.


En savoir + sur les horaires et les tarifs : http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-depenser/wow-park.html