mercredi 3 décembre 2014

OH OH OH! Noël arrive à Urrugne...

Noël est déjà là à Urrugne!
Ce weekend, l'office de tourisme d'Urrugne organise son grand marché de Noël.

LE VILLAGE DE NOEL

Pour la 7ème année consécutive l’Office de Tourisme organise son grand Marché de Noël du 5 au 7 décembre 2014 pendant la Saint Nicolas.

Les horaires du Marché de Noël sont :

- Vendredi 5 décembre de 18h30 à 20h30

- Samedi 6 décembre de 10h à 20h

- Dimanche 7 décembre de 10h à 19h


Le Marché de Noël accueille plus de 60 marchands. Le village de Noël prend place devant la salle polyvalente Iturbidea. Chaque marchand dispose d’un chapiteau pour exposer et vendre ses produits. 

Le Marché de Noël d’Urrugne est l’endroit idéal pour trouver des cadeaux qui orneront le pied du sapin ou de bons produits pour les repas des Fêtes.

Pour cela, rendez-vous par exemple chez :

- Monsieur Patxi Arrieta qui viendra présenter ses produits artisanaux venant tout droit du Pérou

- Madame Larria, qui sculpte en direct des objets en bois et présente son artisanat.

- La Ferme Larrea, bien connue à Urrugne, pour ses fameuses chips artisanales et sa charcuterie traditionnelle.

- Arantxa Duperou avec ses accessoires de maroquinerie faits main

Bien d’autres produits seront disponibles : des livres, des objets de décorations, des tableaux, du fromage, des bonbons en tout genre, des vêtements, de la vaisselle, des bougies parfumées et décorées, des bijoux de perles, en verre de murano, des accessoires textiles enfants… 

LES ANIMATIONS DU WEEK-END 

Parallèlement au Marché de Noël, l’Office de Tourisme organise de nombreuses animations à l’intérieur et à l’extérieur de la salle polyvalente. 

Tout le week-end, les enfants pourront venir profiter gratuitement des jeux gonflables présents à l’intérieur de la salle polyvalente. 

Ils repartiront forcément avec un ballon en forme de chien ou d’épée grâce à nos
sculpteurs sur ballons ou avec un maquillage de Spiderman ou de princesse réalisé par nos maquilleuses.

Larrun Alde propose aussi des balades à poneys. Et à l'intérieur de la salle, les écoles seront présentes pour vendre les réalisations des enfants. D'autres animations viennent compléter le weekend de Noël à Urrugne : Télécharger le programme

A ne pas manquer, l’arrivée le samedi et le dimanche après-midi du Papa Noël en calèche.

Le dimanche soir à 17h30, la tombola aura lieu, avec des nombreux lots à gagner (séjour, produits divers, bien-être…). Les billets sont en vente dans les commerces d'Urrugne et sur place lors du Marché de Noël.

Toute la journée, le stand restauration est ouvert et propose talo, chocolat chaud, vin chaud, gâteaux, boissons…

Ma photo au Marché de Noël ;)

Un cadre décoré aux motifs de Noël sera installé au village de Noël pour que les personnes puissent se prendre en photo et ensuite poster ces photos sur les réseaux sociaux.

En rajoutant #Urrugne à votre publication il nous sera plus facile de les retrouver et de réaliser un album la semaine suivante.

Tous à vos Smartphones ;)











Un aperçu du week-end et de ses coulisses :
 
Un avant goût du Marché de Noël d'Urrugne et une entrée par les coulisses : découvrez le backstage du week-end.
5-6-7 décembre 2014

 
Toutes les infos sur : www.urrugne.com

lundi 24 novembre 2014

HAIZEARI : l'histoire dansée des corsaires de Guéthary !

Urruñako Ikastola propose un spectacle de danse original dimanche 30 novembre à la salle polyvalente - Iturbidea. La troupe de danses Getaria de Guéthary présente leur spectacle HAIZEARI. 

Un spectacle qui mêle à la fois danse, culture et histoire. 

L'histoire du spectacle:
Les basques de par leur caractère entreprenant, quittèrent leur terre, malgré leur amour pour leur pays, poussés par la soif d’aventure, ayant à leur actif la connaissance de la mer. L’adresse des hommes, la hardiesse des capitaines et la cupidité des équipages étaient les conditions pleinement remplies par les basques pour devenir corsaires. Ils naviguèrent durant trois siècles, du 16ème au 19ème siècle.

Les corsaires intimement liés au trafic maritime, n’avaient pas de vocation pour piller. C’est pour se défendre des ennemis qu’ils décidèrent plus tard d’armer leurs navires et de protéger les biens de la couronne. Les corsaires étaient des marins qui avaient par « lettre de marque » la permission du Roi de France d’attaquer leurs adversaires et de s’approprier leurs richesses. C’est toute la différence avec les pirates qui volaient en mer, mais sans aucune autorisation royale.

La vie à bord du navire était très hiérarchisée : le capitaine décidait d’entrer en combat et faisait respecter la discipline ; le lieutenant de vaisseau remplaçait le capitaine en cas de maladie ou de mort de ce dernier ; le maître de frégate contrôlait la navigation et administrait les vivres ; les marins vivaient sur le pont et entretenaient le navire, hissaient les voiles et assuraient les cordages ; le cuisinier servait un seul repas chaud par jour ; le barbier était la personne à bord qui s’y connaissait le mieux pour soigner les malades ; toutes les ½ heures, le mousse annonçait l’heure accompagnée d’un Pater ou d’un Ave Maria.

Le manque d’hygiène et la mauvaise nourriture les rendaient peu résistants aux maladies et aux épidémies. C’est pourquoi,  les marins basques embarquaient des tonneaux de cidre pour lutter contre le scorbut lorsqu’ils n’en abusaient pas pour  donner un peu de légèreté à des traversées souvent houleuses. Chacun était habillé à sa façon, les marins basques connurent l’uniforme seulement au 17ème siècle, les capitaines et les officiers étaient plus élégants.

Joanis de Chibau, né à Guéthary, en 1691, commandait la pinasse « Le Saint Pierre » avec une commission pour l’armer en guerre. Il fut surement le seul corsaire armé de Guéthary.  

Le groupe de danse Getaria, imprégné de l’histoire de son village met en scène l’existence de ces hommes de Guéthary, qui de tout temps ont cherché en mer le moyen de vivre.


Ils ont créé le spectacle Haizeari qui imagine parfois avec humour, l’épopée de ces hommes, devenus corsaires, au service du Roi de France grâce à des danses créées et adaptées se rapprochant au plus près de la pratique dansée du 16ème siècle. Les musiques qui accompagnent, font référence à la période renaissance avec de vieilles chansons de France, sans oublier, bien sûr, notre répertoire traditionnel.

mardi 21 octobre 2014

Le camping Larrouleta écolabellisé...

Créé en 1992, l’Ecolabel Européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l'Union Européenne. Il est délivré, en France, par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant. C’est une marque volontaire de certification de produits et services.

Le camping Larrouleta, ouvert à l'année, vient tout juste de l’obtenir.

Vous pouvez nous expliquer en quoi consiste exactement l’obtention de ce label pour un camping ?
En apposant le label écologique européen, le camping doit respecter plusieurs engagements.
Il doit prouver qu’il a une faible consommation d’énergie ainsi que d’eau, une faible production de déchets, mais aussi qu’il utilise des sources d'énergie renouvelables et des substances moins nocives pour l'environnement. 
Enfin, il se doit de communiquer et éduquer ses clients en matière d'environnement.

Pourquoi avoir fait la demande de cet Ecolabel ?
Déjà engagés sur la protection de l’environnement depuis longtemps avec la mise en place des points de tris ainsi que l’équipement des luminaires avec des ampoules basse consommation, nous voulions aller plus loin dans notre démarche et officialiser notre volonté de respecter la nature

Parmi les différents labels, celui-ci nous a paru nous correspondre le mieux à nos attentes.

Nous avons dû répondre à 30 critères obligatoires et dans notre cas 29 critères optionnels au minimum.

Exemples de critères obligatoires : achat de l’énergie 100% renouvelable, débit d’eau des robinets et des douches inférieur ou égal à 9 l/min etc..




Comment se passe la procédure de certification ?

La première étape est de mettre en place l'ensemble des actions nécessaires pour respecter les critères obligatoires et obtenir le nombre de points nécessaires sur les critères optionnels.

Il faut ensuite apporter la preuve de son engagement : justifier du respect des critères de certification regroupés dans un dossier technique à déposer auprès d’AFNOR Certification.
L'auditeur établit alors un rapport d'audit et AFNOR Certification, sur cette base, décide de l'attribution ou non de la certification.
Un suivi du respect des engagements est réalisé par AFNOR Certification, avec un audit tous les deux ans qui nous permet de poursuivre et de faire évoluer notre démarche environnementale.

Je suppose que c’est une démarche assez lourde qui demande beaucoup de temps avant de pouvoir l’obtenir ?

Pour préparer l’obtention du label, nous avons fait appel à la Société Enviroc, spécialisée dans l’accompagnement à la certification.

Toute l’équipe s’est réunie à  4 reprises pour travailler sur les différents critères.
En tout il nous a fallu 8 mois pour obtenir l’écolabel.

Quelles sont les mesures ou les travaux que vous avez dû entreprendre pour l’obtention de ce label ?

A ce jour, l’électricité que nous achetons provient à 100% de sources d’énergies renouvelables.
Concernant l’économie d’eau, nous avons travaillé avec notre plombier pour régler les débits des robinets et des douches en rajoutant des mousseurs. Nous avons également diminué la consommation d’eau des chasses d’eau. Nous continuerons d’ailleurs à travailler ce point pour le prochain audit dans 2 ans.
Nous avons installé des détecteurs de lumière dans nos nouvelles installations : salle de jeux, salle Internet.
Nous avons mis en place des panneaux pour sensibiliser notre clientèle à éteindre les lumières, fermer les portes dans les zones chauffées etc…
Nous utilisons dans la mesure du possible de moins en moins de désinfectants et optons à présent pour des produits d’entretien eux-mêmes éco-labellisés.

Quelles peuvent être les retombées suite à l’obtention de ce label ?


Nous espérons que les clients porteront un intérêt à notre démarche et y participeront.De plus, nous allons faire des économies d’eau et d’énergie, ce qui est bon pour notre planète.
Nous aimerions également toucher la clientèle scandinave qui est proche de ces valeurs.

samedi 4 octobre 2014

NOUGARO : hommage au "Motsicien" !


Le "Petit Taureau", comme on l'appelle affectueusement, avait deux passions : le jazz et Toulouse, sa ville natale. Du jazz à la java, l'auteur de "Nougayork" était un artiste complet à la voix puissante, héritée de son papa baryton. Pionnier de la world music, avec ses influences brésiliennes précoces, il reste éternellement un chanteur curieux et ouvert sur la création. 


Apparu dans les années 60 sur le devant de la scène française, Claude Nougaro malgré un parcours parfois difficile, est devenu un grand maître incontesté des mots et de la musique. 

L'artiste est né à Toulouse, le 9 septembre 1929. Son père Pierre Nougaro est chanteur baryton. Sa mère Liette, pianiste et professeur. D'où une vie de tournées incessantes qui les obligent à confier Claude à ses grands-parents 

Dès son plus jeune âge, il écoute avec attention la TSF, à travers laquelle il découvre Edith Piaf et Charles Trenet, mais aussi le blues de Bessie Smith et le jazz scintillant de Glenn Miller

En 1947, Claude Nougaro s'essaie au journalisme en signant quelques piges au "Journal des Curistes" à Vichy ou à "l'Echo d'Alger" en Algérie. 

En 1952, il rencontre le grand poète Audiberti qui devient à partir de ce moment-là un grand ami. A cette même époque, il croise également Brassens et Mouloudji. Il écrit aussi des textes pour Marcel Amont ("Le Balayeur du roi") et Philippe Clay ("Joseph"). 

En 1955, l'artiste parvient à vaincre sa timidité et ose chanter ses premières chansons sur la scène du Lapin Agile, cabaret parisien situé sur la butte Montmartre. Il y crée en 58, "Il y avait une ville" qui est le premier titre de son premier enregistrement. 

Une autre rencontre déterminante va accélérer les événements, celle du jeune pianiste et compositeur Michel Legrand. Très influencés tous deux par le jazz, la couleur est donnée. "Une petite fille" est donc en 62 le premier succès discographique de Claude Nougaro. Les critiques sont dithyrambiques. 

L'année 63 confirme son succès. On entend partout "Cécile ma fille", extrait du troisième 45 tours paru en avril. Malheureusement, un accident de voiture immobilise le chanteur pendant plusieurs mois, et c'est sur des béquilles qu'il affronte le public de l'Olympia. 

En 1964, il rencontre le guitariste brésilien Baden Powell et sur le morceau "Berimbau", il va écrire "Bidonville". Le Brésil, devenu patrie de cœur, lui inspirera plus tard, "Brésilien" (en 75) ou le célèbre "Tu verras" (en 78), reprise d'une chanson de Chico Buarque. 

Multipliant les succés populaires avec les célébres chansons « Armstrong », "Toulouse" en 67 et « Paris Mai » en 68. Il triomphe sur les scènes françaises et obtient même la consécration en passant deux semaines à l’Olympia. A cette occasion, il enregistre son premier live « Une soirée avec Claude Nougaro ». Pendant les soixante-dix il connaîtra un succès retentissant avec des alumns et des chansons à la tonalité jazzy. 

Ces deux albums "Bleu Blanc Blues" en 85 et "Nougaro sur scène" en 86 et plus de 300 concerts pourraient laisser penser que tout va bien pour l'artiste. Pourtant, le chiffre de vente de ses disques est jugé insuffisant par sa maison de disques Barclay qui décide de se séparer de lui. 

Cette rupture constitue un véritable électrochoc pour Claude Nougaro qui décide de vendre son appartement parisien et part à New York pour tenter de trouver une nouvelle voie. Il rencontre un jeune surdoué des claviers, Philippe Saisse. Ensemble, ils vont sortir "Nougayork", album mâtiné de funk et de rock qui propulsera Nougaro dans une nouvelle ère. 

Disque d'or avant même sa sortie puisque 100.000 exemplaires sont précommandés par les disquaires, la chanson qui lui donne son titre est un grand succès. 

Il décroche même les Victoires de la Musique du meilleur artiste et du meilleur album pour l'année 88. Après un Olympia en février 89, il se produit dans la grande salle du Zénith et part en tournée avec une formation américaine. 

Après quelques problèmes de santé, il revient avec un nouveau disque et multiplie les apparitions sur scène. 

A l'issue d’une série de concerts, Nougaro rencontre le jeune arrangeur Yvan Cassar que les stars de la chanson française s'arrachent. Le chanteur lui confie ses textes et mélodies. Pendant six mois, les deux hommes vont se retrouver dans un home studio et concocter ce qui devient "Embarquement immédiat", album de l'an 2000 aux sonorités très jazzy avec la participation d'un big band mais aussi africaines ou celtes… De son propre aveu, l'artiste livre là les derniers titres originaux de sa carrière. 

Son site internet annonce cependant un nouvel album prévu pour mars 2004 sur le label prestigieux "Blue Note". Il commence l'enregistrement avec son ami le batteur André Ceccarelli mais sa santé se dégrade assez vite au fil des mois. Hospitalisé à Paris début 2004, il demande à retourner à son domicile où il meurt le 4 mars 2004. Ses cendres sont dispersées dans la Garonne. 

À la fin de l'année, le label américain Blue Note sort enfin "La Note bleue", un album très jazz qui contient les derniers enregistrements de Claude Nougaro. 

Source : http://www.rfimusique.com/

En hommage à ce grand chanteur, le service culturelle de la Mairie d'Urrugne organise une grande exposition en partenariat avec l'association Claude Nougaro.
Plusieurs photographies inédites du chanteur seront présentées à la salle Posta du 13 au 31 octobre 2014.

Un concert sera également organisé avec ALSINA qui reprendra les plus grands titres de Claude Nougaro le dimanche 19 octobre à 17h à l'Eglise Saint Vincent.


VVF Villages : plus moderne et adapaté !

Vendredi 3 octobre 17h30, Francis Gavilan président du Syndicat Intercommunal de l’aménagement de la basse vallée de l’Untxin qui est propriétaire du VVF Villages situé à Urrugne au quartier de Socoa, était heureux de présenter le nouvel établissement réaménagé et adapté aux nouvelles normes.

Les travaux auront duré 5 mois, de novembre 2013 à mars 2014 : un délais assez court imposé pour pouvoir ouvrir aux clients avant la saison 2014.

Pour l’occasion, le Président du groupe VVF, la député Sylvianne Alaux, le Vice-Président de la Région Aquitaine, Renaud Lagrave ; et une grande majorité des élus locaux avaient fait le déplacement pour admirer les efforts entrepris. 
Cet établissement qui a une vocation sociale s’est doté d’équipement de qualité. En effet, les 60 chambres ont été totalement remaniées avec une décoration actuelle. Certains des appartements ont été adaptés pour l’accueil de personnes à mobilité réduite ce qui a valu au VVF Villages d'Urrugne d’obtenir le Label Tourisme et Handicap.

Grâce à tous ces aménagements, Francis Gavilan, était fier d’annoncer que le VVF Villages d'Urrugne était le premier établissement du groupe à obtenir le classement en 4 étoiles.

Les discours se sont terminés par l’inauguration officielle de la nouvelle salle, baptisée Léon Marin en l’honneur de l’ancien président du syndicat, qui avait beaucoup œuvré pour l’installation du VVF Villages dans les années 90.

En savoir plus : www.urrugne.com


mercredi 10 septembre 2014

LA MUSIQUE CLASSIQUE EN PARTAGE

Une double programmation pour ce vendredi à l’église Saint Vincent. Deux moments de musique classique à partager et à découvrir.

Deux grands rendez-vous de musique classique à la portée de tous: le Festival Musique en Côte Basque et l'Académie de Ravel propose  deux concerts de musique classique.

Le Festival Musique en Côte Basque

Le Festival Musique en Côte Basque fait une halte à Urrugne et propose une offrande musicale par 3 élèves organistes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris :

- Grégoire Rolland : il est à la fois compositeur et organiste. Après des études d’orgue au conservatoire J.P. Rameau de Paris et au conservatoire de Saint Maur des Fossés, il se perfectionne actuellement en écriture, analyse et orchestration au conservatoire Supérieur de Paris. En 2008, il remporte le prix spécial de la fondation Robert et Marcelle de Lacour pour sa pièce pour orgue intitulée « Mes rêves n’ont qu’un unique nom ».



-    Adam Tanski : il est né en 1988 en Pologne et débute ses études d’orgue à 16 ans au lycée de musique de Lutomiersk. Ensuite, il perfectionne son art en Allemagne grâce au programme Erasmus, et depuis 2013, il étudie en cycle master au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il joue régulièrement dans de nombreux festivals en Pologne notamment avec l’orchestre National de Varsovie.



- Ae Shell Nam : ce jeune coréen débute le piano à l’âge de 6 ans. Passionné de musique, il entre dans la classe d’orgue de l’Ecole Supérieur d’Art de Séoul. Il a déjà obtenu de nombreux prix dont le prix du public au concours international d’orgue de Chartres en 2010.

Ses 3 jeunes organistes seront accompagnés par Thomas Ospital organiste titulaire de Ciboure et lui-même élève au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris.

Au programme de ce concert de Grigny, Rolland, Florentz, Dupré, Frescobaldi et Escaich.

Vendredi 12 septembre, 16h, Eglise Saint Vincent
Tarif : gratuit

Concert de l’Académie de Ravel

En parallèle des grands concerts, l’Académie de Ravel propose également des rendez-vous uniques avec des jeunes talents.

Au programme de la soirée : 

- Création Mondiale
L'Académie Ravel a fait une commande exceptionnelle au compositeur Jean Frédéric Neuburger, d'une pièce intitulée "Poème" pour violon et piano qui sera jouée en création mondiale à Urrugne.

- Et aussi Prokofiev, Kodàly, Schumann 

Vendredi 12 septembre, 20h30, Eglise Saint Vincent
Tarif : 16 € / 12 € / Gratuit - de 20 ans


mercredi 3 septembre 2014

BELHARRA: L'EXPO A NE PAS MANQUER...

A droite : Grégory Rabéjac et à gauche Eric Chauché
Crédit photo : www.salernophoto.com
Vendredi dernier l’exposition dédiée aux 12 ans d’exploits sur la vague géante Belharra ouvrait ses portes.

Les deux photographes professionnels, Grégory Rabéjac et Eric Chauché, avaient réuni le soir même pour le vernissage plus de 150 personnes dont des personnalités du surf. Ainsi, une dizaine de surfeurs de la vague Belharra, dont Peyo Lizarazu, avaient répondu présents.

Les deux photographes ont tenu à organiser cette exposition en tout premier lieu pour rendre hommage à ces surfeurs qui relèvent chaque fois le défi Belharra et offrent des images formidables. Ils se disent être seulement les témoins des exploits de ces surfeurs durant ces 12 années et voulaient partager avec le plus grand nombre ces moments avec une exposition de photographies.


L’humilité caractérise bien les 2 photographes qui avouent que devant le spectacle et le cadre dans lequel se déroule la Belharra il est presque facile de réaliser de beaux clichés. En effet,  elle se forme à 3km au large de la Corniche à Urrugne avec en fond les falaises de la corniche et soit d’un côté la montagne de la Rhune ou soit de l’autre la montagne du Jaizkibel.
Cela dit, ils prennent eux aussi des risques pour être au plus près de l’action et réaliser les plus beaux clichés.

Lors du vernissage, Grégory Rabéjac a accepté de répondre rapidement à certaines de nos questions :
-          Comment êtes-vous devenu photographe de surf et de la Belharra notamment ?
Par passion. Je suis maintenant photographe depuis plus de 15 ans spécialisé dans les photos aquatiques, de surf en lien avec l’environnement. A la base, je suis diplômé d’une école de commerce international mais ma passion pour la photo et le milieu marin l’a emporté sur ma carrière.

-          Dans quelles conditions avez-vous pris ces photos ?
J’ai utilisé différents moyens pour être au plus près de la vague et des surfeurs. J’y suis allé en bateau, en jet-ski ou en hélicoptère et même une fois en bodyboard en 2008. Ce jour-là, j’étais le seul à être à l’eau.

Il faut tout de même se préparer un peu en amont avant d’aller sur le spot de Belharra, suivre les conditions météorologiques et la force des vents et de la houle. Et le jour J, il faut être sur la zone le plus tôt possible.


-          Votre meilleure session à Belharra ?
La toute première était magique et reste inoubliable : c’était en novembre 2002 quand j’ai découvert cette vague. En janvier 2009, c’était aussi une année particulière puisqu’il y avait eu 4 jours de swell sans interruption. Et enfin cette année en janvier 2014, avec la venue de très grands noms du surf de grosses vagues internationaux comme Shane Dorian, Jamie Mitchell et Grant Baker.

-          Une dernière question : quelle est votre photo préférée chez votre ami Eric ?
Sans aucun doute une photo représentant une vague vierge prise lors du swell de mars 2003. Une session unique avec des conditions magnifiques.

-          De les voir à l’eau, étant vous-même surfeur, cela ne  vous donne pas envie de tenter l’aventure ?
Oh non, c’est un autre monde, pas fait pour les terriens ;)

Retrouvez cette exposition du 29 août au 29 septembre à la salle Posta.

+ d’infos sur l’exposition : www.urrugne.com


jeudi 28 août 2014

BELHARRA 12 ANS D'EXPLOITS

Urrugne, berceau de la vague géante Belharra, accueille pour un mois une exposition qui lui est dédiée.
L'exposition photographique sur Belharra présente 12 années de challenge en surf sur cette extraordinaire vague géante qui déferle à 3 km au large de la côte basque, face à la corniche de Socoa à Urrugne.
Elle fait partie des plus grosses vagues jamais surfées dans le monde.
La vague de Belharra a été surfée pour la première fois en novembre 2002. Elle déferle 3 à 4 fois par an, pour le plus grand bonheur de surfeurs aguerris et passionnés, comme Peyo Lizarazu , Max Larretche, Stéphane Iralour ou Yann Benetrix...


Gregory Rabejac et Eric Chauché, photographes des toutes premières heures de cet engagement à Belharra, témoignent de ces 12 dernières années de sessions mémorables. Ils présentent des images uniques qui retracent cette aventure humaine exceptionnelle avec l'océan et ses déferlantes démesurées...

+ d'infos : www.urrugne.com


jeudi 14 août 2014

UN SITE WEB "RELOOKE"

Dès 2006, l’office de tourisme d’Urrugne s’était doté d’un site Internet www.urrugne.com
Ce site avait été totalement repensé en 2011. 
Aujourd’hui, l’office de tourisme d’Urrugne présente un nouveau site Web « relooké ». 


Le contenu n’a pas changé mais l’aspect esthétique a totalement été repensé pour s’adapter aux nouvelles pratiques des vacanciers sur le Web.

Pour cela, il a renouvelé sa confiance dans l’entreprise locale Novaldi, basée à la technopole Izarbel à Bidart, qui est spécialisée dans la création et l’évolution de site Internet.  

Le site Internet est de nos jours une vitrine pour la destination : 80% des personnes parties en vacances sont des internautes et ils consultent en moyenne 38 sites avant de partir.

C’est pourquoi il est primordial d’avoir un site Web performant qui répond aux attentes des vacanciers.

Un site Web « séduisant »
Le site Web doit plaire et séduire  l’internaute par les visuels. Il doit donner envie de venir sur la destination.  C’est pourquoi sur cette nouvelle version notre site fait la part belle à la photo. Chaque information est reliée à une photo ou un visuel. Nous avons la chance d’avoir de très belles photos à l’office de tourisme donc il faut les mettre en avant.

Simple à utiliser
La navigation a été simplifiée afin que les grandes catégories apparaissent immédiatement. En moins de 3 clics l’internaute pourra trouver son information.

La réservation en ligne

Depuis 2011, l’office de tourisme avait intégré la réservation en ligne sur son site Web. Cette fois, elle fait un pas de plus en avant en créant un véritable moteur de recherche pour réserver en ligne. Ce module est intégré sur toutes les pages du site.
Il est essentiel aujourd’hui de proposer ce service aux vacanciers qui sont 44% à avoir réservés leur séjour en ligne avant de partir en vacances.
Le nouveau site Web intègre également la nouvelle version de notre logiciel de réservation Citybreak, qui est d’une part plus visuelle dans sa présentation et d’autre part intègre de nouvelles fonctionnalités comme l’insertion des avis voyageurs.

Le partage
Les réseaux sociaux et le partage sur le Web sont également mis en avant. Nous invitons toutes les personnes qui publient des informations ou des photos sur le Web à rajouter à leur post le mot #Urrugne pour être ensuite diffusé sur notre page Facebook www.facebook.com/Urrugne ou sur notre mur de partage de photo www.tagboard.com/Urrugne

Un site adapté
Les outils pour consulter Internet ont changé en quelques années. Fini le gros ordinateur placé au centre du salon à la maison. Aujourd’hui, le site Web doit pouvoir être mobile et s’adapter aux nouvelles « machines ». Ainsi le site a été conçu de telle manière que vous pourrez cliquer avec vos doigts sur les onglets et vous balader sur notre site Web avec une tablette ou un Smartphone.

Et aussi…
D’autres fonctionnalités viennent se rajouter comme l’insertion d’un calendrier des disponibilités mis à jour par les propriétaires de locations de vacances et de chambres d’hôtes, une page dédiée aux applications indispensables à télécharger sur son Smartphone durant son séjour, l’insertion de l’espace pro de Terre et Côte Basques.

En 2013, ce sont 77 358 personnes qui se sont connectées à notre site Internet et pour cette année les statistiques sont encore en augmentation.

Maintenant vous n’avez plus qu’à aller vous balader sur les pages de notre site Web. Et peut-être que comme Christina Cordula vous vous écrierez aussi « Magnify !!! » :)

mercredi 6 août 2014

ANNE ETCHEGOYEN EN CONCERT A URRUGNE

C'est avec une grande générosité qu'Anne Etchegoyen a répondu à nos questions pour la sortie de son nouvel album et son concert du mercredi 13 août à l’Eglise Saint Vincent d’Urrugne avec le chœur d’hommes basques Aizkoa.


Parlez-nous un peu de votre parcours et de votre passion pour la chanson et la culture basque ? 

J’ai commencé à chanter à 8 ans dans la chorale d’enfants de St-Palais dont je suis originaire. Puis juste avant mes 16 ans, je suis entrée au Conservatoire de Bayonne en chants classiques, puis deux après à celui de Bordeaux. Je ne voulais pas faire de lyrique dont j’ai arrêté au bout de 3 ans. Je continuais des études de commerce en parallèle. Je me suis vite dirigée vers le chant basque car j’ai baignée dedans depuis mon enfance : ma mère était secrétaire de la Fédération des Chœurs du Pays Basque, et j’ai assisté à beaucoup de concerts de chorales dans mon enfance. La force de ces voix au service d’un chant me fascinait. 

Comment est née cette rencontre avec le groupe Aizkoa ? 

Nous nous sommes rencontrés en 2006 lors des fêtes de Bayonne en improvisant un chant ensemble. A ce moment j’avais le projet d’enregistrer un disque de chants de Noël basques, aussi le hasard faisant bien les choses, il m’a mis sur leur chemin quelques semaines avant, on a donc enregistré ensemble ce premier disque. 
Depuis ce moment on a régulièrement partagé des concerts ensemble dont l’Olympia en 2009. On est devenus amis au fil du temps, c’est donc tout naturellement que j’ai pensé à eux pour le projet des Voix Basques. 
Sachant que la qualité vocale du chœur est indéniable. La plupart peuvent chanter en solistes. Ils sont 12 et dirigés par Patrick Bétachet, très bon chef de chœur, ils sont très réactifs sur l’apprentissage des chants.

Présentez-nous votre concert du mercredi 13 août ? Le public pourra découvrir des chansons issues de votre dernier album et peut-être des chansons plus anciennes ? 

C’est la première fois que les Voix Basques se produiront dans cette belle église….et la dernière puisqu’il s’agit de notre dernier concert en Iparralde. Nous sortons un disque en octobre en Hegoalde et enchaîneront quelques concerts là-bas avant de repartir sur nos projets respectifs.

Le spectacle a très bien marché jusque là car il propose un répertoire assez exhaustif : des chants traditionnels interprétés dans la plus pure tradition, A Capella par le chœur Aizkoa, des chants revisités comme Hegoak ou Xalbadorren Heriotzean, et des chants basques plus récents et même des créations. Trois guitaristes nous accompagnent et quelques éclairages adaptés à une église : sobre et élégants.
Aizkoa chantent un peu seuls, puis moi seule avec mes musiciens, puis tous ensemble.

Comment vous préparez-vous pour un concert ? Le trac est peut- être moins présent de chanter « à domicile » par rapport à un concert à l’Olympia ? 

C’est exactement le même trac ! Je bois un verre de bon vin rouge avec l’équipe. 

Si vous aviez une chanson préférée sur votre nouvel album ce serait laquelle et pourquoi ? 

Xalbadorren Heriotzean : j’adore l’arrangement sur le disque, avec notamment un pont de gaita, j’aime les paroles de ce chant. Un chant d’hommage à un grand poète, bertsulari, Xalbador. Une vraie force se dégage de ce chant. Il fait partie des premiers chants que j’ai chanté dans ma petite carrière.

Votre album vient juste de sortir, on dit jamais 2 sans 3, est ce que l’on peut déjà parler d’un troisième opus en collaboration avec Aizkoa ? 

Non je pense qu’on va s’arrêter là. Il vaut mieux arrêter quand ça marche.
Même si on peut considérer comme un troisième, l’album que nous sortons pour l’Hegoalde qui regroupera des chansons du premier et du deuxième disque. 

Merci pour tout ;) Milesker zuri !

Infos et résas pour le concert les Voix Basques d'Anne Etchegoyen et du chœur d'hommes basques Aizkoa le mercredi 13 août à 21h à l'Eglise Saint Vincent.
Réservez à l'office de tourisme d'Urrugne ou en ligne en cliquant ici.




mercredi 30 juillet 2014

N.U.I.T. : UNE COURSE EN MONTAGNE A LA FRONTALE

L’été est plutôt propice aux apéros et aux barbecues ou à lézarder sur la plage, mais ce weekend sera placé plutôt sous le signe du sport avec une course exceptionnelle et quasiment unique en Aquitaine : la N.U.I.T.

En effet, les pottoks ne seront pas les seuls à parcourir les sentiers de montagne samedi dans la soirée. Suite à une première édition réussie l’association Arch Event, bien connue ici pour sa course Istery Bask, lance une nouvelle fois la N.U.I.T. : Nocturne Urrugne Ibardin Trail.

Cette fois pas de déguisements ou de fanfaronnades au programme mais plutôt du dépassement de soi dans des paysages à couper le souffle. Les participants, bien souvent amoureux de la montagne, apprécieront certainement le coucher de soleil vers le Xoldo ou les couleurs chaudes de la montagne de fin de journée.


Cette course a l’avantage de plaire aussi bien aux néophytes qu’aux spécialistes de la discipline. Les premiers pourront à leur rythme découvrir une course accessible loin des trails difficiles que l’on retrouve au Pays Basque. Tandis que les « pros » du trail prendront cette course comme un entrainement nocturne en vue des ultras trails de la saison prochaine. L’épreuve est chronométrée et soumise à un classement officiel avec un temps à ne pas dépasser.

Cette semaine, les organisateurs ont parcouru le terrain de long en large pour baliser, débroussailler et vérifier les 2 parcours proposés :
-          15 km avec un départ à 21h30, dénivelé positif de 500m avec un passage en direction du lac de Xoldokogaina, du Mandale, de la chapelle du Calvaire…
-          30 km pour les plus « en canne » avec en sus un aller-retour vers la Rhune, départ à 20h avec un dénivelé positif de 1500m

Les départs s’effectuent de la venta Aguirre au col d’Ibardin qui restera ouverte pour l’occasion et proposera des repas le soir sur réservation.

Petite info de dernière minute : le parcours est un peu raccourci par rapport à l’année dernière, mais qui dit raccourci dit montée supplémentaire ;)

Les inscriptions se font en ligne sur le site Web www.archevent.fr ou sur place le jour de la course à partir de 16h.

A ne pas oublier : la frontale!!!


Rendez-vous samedi 2 août au col d’Ibardin

mercredi 23 juillet 2014

JACQUES TATI PREND SES QUARTIERS D’ÉTÉ A URRUGNE

D'origine hollandaise et russe, Jacques Tatischeff (son vrai nom) se destine d'abord au métier d'encadreur qu'exerce déjà son père. Encouragé par ses coéquipiers du Racing Club de rugby, qui décèlent en lui un talent comique, il monte des spectacles humoristiques de mime sur le sport. Il est acclamé dès 1934 par le "Tout Paris".


Admirateur des films burlesques américains, il commence par  co-réaliser des courts métrages et, vite après la guerre, fait quelques apparitions dans des longs métrages comme Sylvie et le fantôme et le Diable au corps.

En 1947, il décide de réaliser un court-métrage intitulé L’école des facteurs en prélude à son futur long-métrage Jour de Fête qu’il entreprend la même année.


Ce premier film remporte un succès inattendu à la Biennale de Venise de 1949, où il est récompensé d'un Prix de la mise en scène. Refusant d'employer des vedettes et de recourir à de grosses structures de production, Jacques Tati construit des œuvres burlesques fondées sur une observation du quotidien et de la société moderne. Il sait également innover techniquement, en tournant en 70 mm, en faisant construire des décors stylisés, ou en donnant une importance primordiale au son.


Jacques Tati crée et interprète lui-même le personnage récurrent de ses films : Monsieur Hulot. Celui-ci est le héros des Vacances de M. Hulot en 1952, de Mon oncle en 1958, Playtime en en 1953 et Trafic en 1971. 

Tati est adulé par la critique américaine et porté aux nues par Truffaut mais il connaît des difficultés financières dès la fin des années 60.


Il doit alors hypothéquer ses biens. En 1974, sa maison de production Specta Films, qu'il avait fondée en 1974, fait faillite. Il réalise encore en 1972 un téléfilm destiné au cinéma mais qui ne sera jamais diffusé en salle : Parade. En 1977, il reçoit un César d'honneur et meurt en 1982.

Jacques Tati en chiffres : 
- 46 ans de carrière
- 67 802 518 entrées cinéma
- 16 films tournés
- 4 prix et 7 nominations

Le cinéma Itsas Mendi d’Urrugne a décidé de rendre hommage à ce grand réalisateur et acteur proposant pendant tout l’été ses plus grands films.
Ainsi, à partir du 23 juillet vous pourrez retrouver à l’affiche :
-          Playtime
-          Mon oncle
-          Les vacances de Monsieur Hulot
-          Jour de fête
-          Parade
-          Trafic
-          + 3 courts métrages : Soigne ton gauche, l’école des facteurs, Cours du soir

Toutes les infos sur le site Web du cinéma :