mercredi 26 juin 2013

MOZART A L'HONNEUR

Dimanche 30 juin rendez-vous avec l'Orchestre Symphonique du Sud Ouest pour un concert sur le Requiem de Mozart

Le Requiem de Wolgang Amadeus Mozart
La messe de Requiem en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart a été composée en 1791, la dernière année de sa vie. A cette époque, Mozart composait ce Requiem un peu à contrecœur, pensant à juste titre qu’il le composait pour lui. Même s’il on sait qu’il n’a pas pu l’achever complètement, plus des deux tiers ont été écrits par lui. Ce serait apparemment Süsmayer qui aurait fini l’œuvre de son maître en utilisant de petits bouts de papiers laissés par Mozart. Cette œuvre possède une charge émotionnelle immense qui en fait un chef d’œuvre les plus joués dans le monde.

L’orchestre symphonique du Sud-Ouest et de son directeur B. Salles
Fondé en 2007, l’Orchestre Symphonique du Sud-Ouest (OSSO) est pour la plupart essentiellement composé de musiciens amateurs. La mission de l’OSSO est la diffusion de la musique classique sous toutes ses formes dans le grand Sud-Ouest.
L’OSSO est dirigé par Bernard Salles qui est à la fois donc chef d’orchestre, contrebassiste et compositeur. Il a commencé ses études musicales à Perpignan puis a continué au Conservatoire de Versailles. Il devenait ensuite professeur de contrebasse avant d’intégrer les plus grands orchestres français tels que l’Orchestre National de France et l’Orchestre de Paris. Compositeur réputé, il écrit chaque année une pièce pour l’OSSO.

Des solistes et des chœurs pour accompagner
L’OSSO sera accompagné par deux chœurs. Le chœur Vocanti, du Pays Basque, formé d’une vingtaine de chanteurs et dirigé par Philippe Mendes. Le chœur Ananda, des Landes, formé de 45 choristes. La scène sera également occupée par une soprano Isabelle Castillon, issue du Conservatoire de Bayonne ; Maela Vergnes, mezzo-soprano ; Sébastien Paulini, ténor ; Jean Joseph Brie, basse et Jean Luc Badault, récitant.

 « les 7 dernières paroles du Christ »  
Les paroles seront dites par le récitant en araméen, la langue du Christ. L’orchestration reprend celle du Requiem de Mozart : 2 cors de basset, 2 bassons, 2 trompettes, 3 trombones, percussions et cordes. La pièce comprend 7 mouvements correspondant aux 7 paroles prononcées par le Christ sur la croix. Tous les mouvements sont lents et méditatifs, à l’exception du 2ème qui utilise un tempo rapide avec accélération. 
Bernard Salles a essayé de transcrire au moyen de la musique ce qu’il a ressenti à la lecture de ces paroles et à la vue du « Dévot Christ de Perpignan » dont il dit : «Cette sculpture, oh combien saisissante, montre de façon très réaliste, non pas un visage apaisé, mais un homme dont tout le corps exhale la souffrance d’un des pires supplices de l’Antiquité : la crucifixion ».

mercredi 19 juin 2013

TXIMI TXAMA PRESENTE SA COMEDIE MUSICALE.

Rencontre avec Véronique CHARRIEZ, professeur de chant de la chorale pour enfants Tximi-Txama qui présente sa comédie musicale dimanche 30 juin : "Le Petit Prince".

Présentez-nous votre chorale d’enfants Tximi-Txama ?

J'ai créé Tximi-Txama en 2001. Ce chœur se compose d' une trentaine d'enfants âgés de 11 à 18 ans. Il y a quelques garçons, mais surtout des filles !
Les répétitions ont lieu le samedi matin de 10h30 à 12h30 au complexe sportif de Socoa. 

Comment êtes vous devenue chef de chœur ?
Mon parcours est particulier. Issue d'une famille de musiciens; mon père dirige des chorales depuis 40 ans, et ma mère est professeur de piano; j'ai d'abord été institutrice pendant 12 ans. Lorsque j'ai créé Tximi-Txama en 2001, Olivier Rouart, directeur de l'école St François Xavier, m'a demandé de venir dans son école faire chanter les enfants. Deux ans plus tard la Mairie m'a proposé d'élargir à toutes les écoles d'Urrugne. J'ai alors décidé de me consacrer uniquement à l'enseignement de la musique.

Aujourd'hui je dirige 2 chorales d'enfants sur Urrugne : 
-Tximi-Txama pour les 11-18 ans
-Kilimak pour les 6-11 ans
Et également une chorale d'enfants sur St Jean de luz.

"Le Petit Prince", c'est en quelque sorte votre « spectacle de fin d’année ».

Pourquoi avoir choisi le thème du Petit Prince ? 
Nous ne fonctionnons pas comme une école avec un spectacle de fin d'année.

Habituellement, nous préparons un répertoire de chants et nous donnons des concerts tout au long de l'année.
Mais cette année nous voulions changé. Je suis passionnée de chant et de théâtre, j'ai donc créé avec mon frère ce spectacle destiné au départ aux écoles dans lesquelles j'interviens. Et puis j'ai eu envie de le faire travailler à ma chorale.

Pourquoi avoir choisi le thème du Petit Prince?

Cette œuvre de St Exupéry me touche particulièrement, et c'est pour cette raison que je l'ai choisie. Sa poésie et sa philosophie restent universelles. Chacun peut y puiser quelque chose, quel que soit son âge.
Le spectacle dure 1h, il est chanté par des solistes et un choeur. Toute la musique a été composée par mon frère. J'ai adapté les textes en français dans la plus grande fidélité à l'auteur, et Graxi Solorzano a fait de même en basque.

Comment se passent les répétitions et la préparation de spectacle? 
Nous préparons le spectacle depuis 1 an. Il a fallu apprendre tous les chants à 2 - 3 voix, et dans les deux langues.  
Puis j'ai fait appel à Sophie Kastelnik, comédienne et musicienne, qui nous a guidés dans la mise en scène.
Annie Onchalo, accessoiriste, est venue plusieurs fois aussi assister aux répétitions, et nous a confectionné de magnifiques costumes.
Plus le spectacle approche et plus les répétitions s'allongent. Il nous arrive même de répéter le dimanche...
Pour l'attribution des rôles, j'ai d'abord demandé aux enfants qui voulait avoir un rôle -soliste. Et puis j'ai distribué en fonction de la voix et des capacités de chacun.
Le Petit Prince sera chanté et joué par Audrey Sallaberry. Elle endosse le rôle à merveille. Elle a une très belle voix et une très grande présence scénique. 


Faites-vous d’autres représentations dans l’année ?
Nous faisons des concerts tout au long de l'année, même si cette année nous avons mis notre répertoire un peu entre parenthèses...
Mais vous pourrez nous entendre le 31 juillet sur la place d'Urrugne ! 

Bonne chance pour votre spectacle : dimanche 30 juin à la salle Itsas Mendi


FESTIORGUES: UNE SOIREE BELGE AVEC CINDY CASTILLO.

Dimanche 23 juin le cycle FestiOrgues fait une première étape sur l’orgue d’Urrugne : un instrument monumental construit en 2009 (4 claviers, 3000 tuyaux), dont les combinaisons sonores sont gérées par un ordinateur. 
Il sonnera de tous ses feux sous les doigts de la très brillante organiste belge Cindy Castillo.

Fougueuse et intransigeante, talentueuse et engagée, Cindy Castillo s’impose sur la scène internationale des jeunes organistes, à travers ses concerts sur quatre continents. 

Après avoir fait ses premiers pas en Belgique notamment avec Benoît Mernier et Jean Ferrard (aboutissant à un premier Prix du Conservatoire de Bruxelles), Cindy Castillo a étudié au Conservatoire National Supérieur de Paris (classe d’Olivier Latry et de Michel Bouvard), d’où elle est sortie avec un premier prix en 2010.

Auparavant elle avait été pendant un an « artiste en résidence » au Concert Hall de Sapporo (Japon). 

Cette artiste chaleureuse est lauréate des fondations Rotary, de la Vocation, Wernaers et de Lacour. Vivant entre Bruxelles et Paris, elle est organiste titulaire à la basilique du Sacré-Coeur, la plus grande église de Bruxelles et enseigne l’orgue à l’Académie de Woluwé-Saint-Lambert de cette capitale. Elle est également programmatrice sur la chaîne belge de musique classique Musiq3, où elle présente l'émission "Le rendez-vous des musiciens".

Amoureuse du Pays Basque, elle vient souvent s’y ressourcer et connait bien toutes les ressources de l’orgue d’Urrugne pour l’avoir longtemps pratiqué.

Un concert 100% belge. 

Cindy Castillo nous propose une soirée belge autour de la figure de César Franck, célèbre musicien liégeois qui se fit connaître à la tribune de l’orgue de Sainte Clotilde de Paris. Elle interprétera les trois magnifiques pièces qu’il publia en 1878, inspirées par les sonorités romantiques de son orgue Cavaillé-Coll. 

Autre liégeois, Joseph Jongen mérite d’être redécouvert. Il remporta le Prix de Rome en 1897, ce qui lui permit de se former en Italie, en Allemagne, en France. Il émigra à Londres pendant la guerre de 14, puis dirigea le conservatoire de Bruxelles de 1925 à 1939. De ses contacts avec Vincent d’Indy il conserva un attachement aux idéaux de la Schola Cantorum et fut le meilleur représentant de la lignée franckiste en Belgique. Cindy Castillo a pour projet d’enregistrer son intégrale au disque. 

Elle présentera également une œuvre de son ami Benoit Mernier, professeur d’orgue et d’improvisation à l’Institut Pédagogique de Namur et membre de l’Académie Royale de Belgique (compositeur de premier plan, son premier opéra en été créé en 2007 au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles). 

Comme d’habitude ce récital sera retransmis sur grand écran, pour permettre à chacun d’apprécier le ballet gracieux des mains sur les quatre claviers de l’instrument.

Les gourmands pourront prolonger ce concert par un repas, permettant de retrouver l’artiste et les organisateurs dans une ambiance sympathique, tout en savourant la gastronomie basque.

+ d'infos et réservations : http://www.urrugne-tourisme.com/fr/reserver-en-ligne/billetterie.html

mercredi 12 juin 2013

RÉCIT D'UNE RANDONNÉE EXCEPTIONNELLE !

Ramuntxo de Saint Jean de Luz nous fait ici le récit de la Randonnée Nocturne de Terre & Côte Basques qu'il a fait hier au soir.

Mon fils m’a offert cette randonnée nocturne avec un peu d'avance pour la fête des pères.
J’ai l’habitude de partir marcher en montagne vers la Rhune ou vers le Xoldo mais je n’avais jamais eu l’occasion de faire de la randonnée de nuit et il a fallu attendre 60 ans pour que j’essaie.

Le guide de montagne, Stéphane, nous a rejoint à Ascain et nous avons démarré du sentier des carrières. Nous étions un petit groupe d'une dizaine de personnes surtout des vacanciers.

Comme nous connaissions déjà le sentier principal des carrières, Stéphane a décidé d'emprunter un autre petit chemin que je ne connaissais pas du tout. J'ai déjà bien aimé cette initiative et l'idée de pouvoir découvrir un nouveau sentier.

Au bout d’une heure et demi de marche entre coupée de plusieurs pauses nous sommes arrivés au col des 3 fontaines où nous avons fait une pause casse croûte. Là aussi, on se préoccupe de rien puisque Stéphane transportait dans son sac à dos tout ce qu’il fallait pour manger un petit bout en montagne. Sur la grosse pierre plate qui nous servait de table, il a donc disposé jambon de Bayonne, chorizo, tortilla (omelette), pâté, sagarno (cidre basque), fromage de brebis… Nous avons passé ainsi un moment convivial à discuter tout en mangeant un peu. 

Comme la nuit commençait à tomber, nous nous sommes donc avancer sur la crête pour profiter du magnifique coucher de soleil tranquillement installés sur les rochers. A cette époque, le soleil se couche sur Hendaye et les couleurs du ciel étaient absolument splendides.

Ce que j'ai vraiment apprécié dans cette randonnée, c’est que nous étions seuls dans la montagnes. Nous sommes montés à l’heure où habituellement les gens descendent. Notre seule compagnie dans la montagne étaient les pottoks et les brebis qui paissaient juste à nos pieds. C’est franchement très relaxant de pouvoir être dans une ambiance aussi calme en pleine nature.



Une fois le soleil couché, nous avons commencé la descente dans la pénombre et peu à peu nous avons vu s’allumer les lumières des villes en contrebas. La vue était très dégagée ce qui fait que nous pouvions voir jusqu'aux Landes. Je pensais que le coucher de soleil était LE moment crucial de la randonnée mais j’ai franchement était bluffé devant l’illumination des villes. Nous étions dans le noir total et là au fur et à mesure toutes les villes de la côte, de San Sébastien à Anglet, allumaient leurs lumières juste sous nos pieds. Vraiment magnifique !



Une fois bien profité du spectacle, Stéphane nous a donné des lampes frontales et à ce moment nous avons attaqué réellement la descente dans le noir. L’ambiance était particulière et tous nos repères habituels étaient changés. Nous n'avions plus du tout la même conception de l’environnement qui nous entourait, c’était des sensations à la fois bizarres et étonnantes.


Nous sommes arrivés à notre voiture à 23h30 après une randonnée que je recommanderais à tous. Je suis né ici et aujourd’hui encore à 60 ans je peux être surpris de découvrir des choses et vivre de nouvelles expériences dans mon pays.

Je remercie fortement mon fils de m’avoir offert ce cadeau !

Cette randonnée nocturne sur les flancs de la Rhune a lieu tous les mardis soirs jusqu'à mi-septembre.