jeudi 28 février 2013

DE LA RANDO MAIS A VELO...


Rencontre avec Serge Lafitte, Président du Cyclo Club Santé Saint Jean de Luz Olympique, qui nous présente l’évènement sportif de cyclotourisme du 10 mars prochain.

Présentez-nous votre association « St Jean de Luz Olympique Cyclo Club Santé »?

Le CCS / S J L O a été créé en 1974. C’est une section du S J L O Omnisports.
A ce jour, le club compte 57 licenciés affiliés à la Fédération Française de cyclotourisme et 28 coureurs qui pratiquent le cyclisme de compétition par affiliation UFOLEP sur des courses départementales et nationales. 
Seuls les cyclo-sportifs  ont un programme d’entraînement collectif qui leur permet de préparer des courses de renommée internationales et de rivaliser avec les meilleurs : en 2012, nous avons eu 2 victoires et 8 podiums.
Les cyclotouristes, quant à eux, ont un programme hebdomadaire  qui les préparent à des sorties découvertes et hors département qui demandent un minimum de préparation pour des randonnées allant de 150 à 350 km ou étalées  sur plusieurs jours  pour des distances comprises entre 500 et 800 km comme par exemple le tour du Pays Basque, Luchon / Bayonne, St Jean / Banyuls, le Ventoux et tous les grands cols Pyrénéens. 

A partir de quel âge peut-on pratiquer cette activité ?
Il n’y a pas d’âge pour faire du vélo et nous acceptons tous ceux qui veulent en faire, mais arrivé à un certain âge, il est tout de même plus prudent de faire un petit bilan de santé. Par contre, nous n’avons pas d’école de cyclisme pour les enfants et adolescents car il nous faudrait un formateur obligatoire mais nous n’avons pas non plus de demandes dans ce sens-là.
Cela dit, nous envisageons la création d’une section VTT : discipline qui séduit beaucoup de jeunes et ainsi rajeunir nos effectifs pour que notre association soit pérenne.
Comme tout sport, le cyclisme s’apprend pour avant tout y trouver de la détente, du plaisir et du dépassement de soi.

Est-ce la première fois que vous organisez une journée de ce type ?

Notre dernière organisation datait de 1996. Il était donc temps de renouer avec les bonnes pratiques en devenant des acteurs et non des consommateurs, en partageant notre expérience. Cette manifestation sera aussi révélatrice de notre capacité à nous mobiliser.
En ce sens, cette ouverture départementale de la saison de cyclotourisme que nous a confiée la FFCT et le comité départemental est une opportunité qui amènera  d’autres organisations ouvertes à tous telle que la fête du vélo par exemple. 

A qui s’adresse cette manifestation sportive ? Faut-il être un cycliste aguerri pour y participer ?

Cette manifestation est accessible à tout sportif issu de n’importe qu’elle discipline. Pour eux, seul le manque d’expérience, la technique, la gestion de l’effort sur la distance feront peut être la différence avec un cycliste confirmé. Je peux ainsi leur conseiller de s’inscrire sur le parcours de 36 km, qui est quasiment plat, de prendre le temps de le faire et si possible de s’intégrer dans un groupe car ça motive. Au besoin et selon le nombre de ces participants, ils seront accompagnés par un régulateur d’allure du S J L O.Pour le parcours VTT, les purs vététistes n’auront pas de difficultés pour réaliser le parcours.
Ceux qui habituellement utilisent leur VTT sur le bitume, auront l’occasion de découvrir cette discipline sur un parcours accessible à tous et entièrement balisé, comme le sont d’ailleurs nos deux parcours vélo de route. 
3 parcours balisés sont proposés : 2 pour le vélo route de 57 km et 36 km ainsi qu’un parcours VTT de 12 km. Quelles communes traversent ces différents circuits ?
Le circuit de 36 km démarre à St Jean De Luz en direction de Ciboure, Urrugne par la Corniche jusqu’au rond point du Blockhaus, puis direction la bretelle d’autoroute vers le rond point d’Urrugne. De là, les coureurs empruntent le chemin vers la route d’Ibardin, Olhette, Trabénia ; ils arrivent à Ascain puis St Pée sur Nivelle par le chemin de Karrika.  Au rondpoint de Lissardia demi-tour et retour vers St Jean de Luz. 
Le circuit de 57 km comporte une variante puisqu’au rond point de Lissardia ils continuent vers le lac de Saint Pée sur Nivelle, le rond point de la carrière avec à gauche les landes d’Ordoz. Retour par la vieille route de Saint Pée sur Nivelle, Serres et descente vers Chantaco.


Vous avez des conseils d’avant départ à prodiguer pour nos débutants en cyclo ? 

Tout d’abord, bien s’alimenter 1h avant le départ car le vélo est un gros consommateur de calories, et en prenant de la nourriture digeste. Ensuite, bien se couvrir et si possible avec des vêtements qui permettent l’évacuation de la transpiration, ne pas oublier des gants qui protègent du froid mais aussi en cas de chute et le casque que nous rendons obligatoire.Pendant la randonnée il faut boire régulièrement avant d’avoir soif et même si l’on n’a pas soif.
Je conseille aussi de s’échauffer un peu en démarrant lentement en moulinant (= faire tourner les jambes) et faire monter doucement la fréquence cardiaque. Surtout, ne pas essayer d’imiter les champions en essayant de réaliser une performance, mais en se comportant comme des champions dans le respect de l’esprit sportif.  
Combien d’inscriptions prévoyez-vous ?
Habituellement ce type de manifestation rassemble entre 300 et 400 participants licenciés selon la météo du jour.Il est par contre difficile de quantifier les participants occasionnels, d’où l’intérêt de communiquer. La communication n’est pas faite pour faire de l’argent, car ce n’est pas notre intention, mais pour inciter les gens à participer à un évènement sportif convivial où le seul but est de prendre du plaisir et pourquoi pas à travers cet évènement intégrer un club structuré.
Si 60 participants/es non licenciés participaient, ce serait pour nous un succès.



J’ai vu que cette manifestation est « éco responsable »,  qu’avez-vous mis en place pour  cela ?

Tous les clubs de France se sont engagés dans une démarche environnementale conduite par la FFCT et les Comités départementaux (Codep), par la signature d’une charte. Nous nous sommes ainsi engager à respecter plusieurs points comme créer une commission environnement club, réduire et collecter de manière sélective les déchets, utiliser des gobelets réutilisables, avoir une communication responsable  affiches et non pas des prospectus, avoir un système d’inscription informatisé avec scanner, avoir un fléchage écoresponsable fourni par le Codep 64...

lundi 18 février 2013

UNE NOUVELLE PAGE S'OUVRE POUR L'AUBERGE CHEZ MAÏTE


M. Goyty et sa fille, propriétaires et gérants, s'allient avec M. Fabrice Boulet tant pour sa compétence de chef cuisiner que sa nouvelle fonction de directeur de l'Auberge.

À ce titre, rencontre avec Fabrice BOULET nouveau directeur de l’auberge chez Maïté



Parlez-nous un peu de vous et de votre parcours ?
Certains d'entre vous, me connaissez déjà car je suis chef cuisinier au sein de l'Auberge Maïté depuis 17 mois.
Avant cela, j'ai également eu la chance de travailler dans divers établissements de qualité, comme par exemple, Au relais d'Artemis (grand restaurant étoilé à l’époque), au Fouquet's à Paris, dans une résidence hôtelière de luxe pour Seniors à Dax. Ces riches expériences m'ont permises d’être directeur d’un hôtel-restaurant à Poitiers tout près du Futuroscope pendant 10 belles années. Autant vous dire que je travaillais aussi bien avec les touristes en direct qu'avec des agences de voyage, des autocaristes. Belle expérience mais à ce jour, j'aspire à un univers de travail à taille humaine où la convivialité et le caractère familiale sont présents. D'où mon engouement de collaborer étroitement avec M. Goyty en tant que directeur de l'Auberge.

Pourquoi avoir du coup décidé de venir travailler au Pays Basque ? 
J'ai toujours été attiré par le Pays Basque. La culture, le caractère « bien trempé » du Basque et les traditions culinaires Basques me plaisent beaucoup.
L’opportunité de travailler au sein de l'Auberge Chez Maïté s'est présentée. Comment refuser un tel poste d'autant plus que j'ai trouvé l'accueil d'Urrugne formidable ! 

C’est pourquoi vous avez voulu reprendre l’Auberge Chez Maïté suite au départ de l’ancien gérant ? 
En très grande partie oui, je me sens vraiment attaché à cette auberge, je ne sais pas trop ce qu’elle m’a fait mais elle me tient, et je ne suis pas prêt de la lâcher. J’y ai vite pris des habitudes dans ces lieux chargés d’histoire. Je donne le maximum de moi-même et la clientèle me le rend bien.
L'aventure ne fait que commencer...

Je vois que vous avez repensé la décoration en apportant plusieurs modifications ? 
En effet, nous voulions redonner à la salle de restaurant cette ambiance « auberge traditionnelle et conviviale ». L'authenticité est notre fil conducteur. Nous avons donc apporté des touches de régionalisme dans la décoration avec des guirlandes de piments d’Espelette suspendues aux poutres, du linge basque pour les tables, d’anciennes photos d’Urrugne sur les murs… La clientèle  apprécie cette nouvelle décoration et nous en sommes ravis.Tous ces petits rajouts donnent un caractère plus chaleureux et accueillant. Le soir nous allumons des bougies afin de créer une ambiance plus intimiste, plus feutrée. Le « goxotasuna » est assuré.


Vous avez apporté d’autres changements ? 
OUI, nous avons également apporté quelques changements à la carte. Nous proposons toujours un menu à 12.50 € le midi qui change tous les jours en fonction du marché.
Nous avons rajouté un menu à 15 € pour le samedi midi avec plats + dessert. Ce menu est également adapté aux produits du marché.
De part leurs succès, les menus à 23 € et 29 € et bien entendu la carte sont toujours proposés.
La nouveauté est la possibilité de prendre du vin au verre. Plusieurs nouveaux millésimes pourront être dégustés.

Vous avez gardé les mêmes plats également ? 
Pas tous non, je voulais vraiment recentrer notre cuisine sur une cuisine traditionnelle. Je ne veux pas faire de la grande gastronomie mais plutôt revenir aux valeurs essentielles de la gastronomie basque avec des plats du terroir légèrement revisités comme l’Axoa, la txulet, les chipirons… Et revenir comme je vous le disais à un esprit, une ambiance « auberge ».

Très bien ! Vous avez d’autres projets ? 
Les idées émergent, la volonté de faire passer d'agréables moments à notre clientèle est vive donc dans un futur proche, nous organiserons des soirées à thèmes certains samedis soirs. Nous souhaiterions faire vivre le village en soirée pour certaines occasions et donner l’opportunité aux jeunes de pouvoir venir boire un verre ou passer une soirée. Dans l’idée, nous avons déjà pensé à faire par exemple des soirées tapas ou soirée dégustation de vin. Je m'arrête là, je vous laisse quelques surprises !
De plus, nous voulons réellement développer le côté « bar » et pour cela nous avons changé nos horaires d’ouverture. Nous accueillons nos clients toute la journée, l'Auberge est ouverte en basse saison tous les jours de 7h30 à 18h30 (mercredi fermé) et en haute saison tous les jours de 7h30 à 22h30.Le but est de proposer une petite collation, une boisson à tous les désireux.
Aux plaisirs de vous accueillir...