mardi 27 novembre 2012

CLAP D'OUVERTURE POUR LE CINE-CLUB.


Frédérique Royer et Simon Blondeau


Rencontre avec Frédérique Royer et Simon Blondeau, qui ont créé leur association « La Corderie, Cinéma & Curiosités » afin de mettre en place un CINE-CLUB à Urrugne.

Je vous laisse vous présenter : votre parcours… ?
Simon : Nous sommes bien entendu tous les deux des passionnés de cinéma. J’ai fait des études d’Histoire et Cinéma pendant lesquelles j’étais également projectionniste. J’ai ensuite travaillé dans différents cinémas à travers la France.
Frédérique : Après des études en communication culturelle à Avignon, je me suis dirigée vers le milieu cinématographique tout naturellement. J'ai commencé par travaillé au « Festival de films de Femmes » de Créteil.
Tous les deux, nous nous sommes rencontrés aux cinémas Utopia de Toulouse et Tournefeuille. On y a travaillé ensemble pendant presque deux années et puis on a eu envie de voler de nos propres ailes. Ne restait plus qu'à trouver la forme et le lieu de cette collaboration. L'idée du ciné-club est apparue très vite.
Nous avons eu un coup de cœur pour la salle de cinéma Itsas Mendi. De là, nous avons rencontré l’association « Les amis de la jeunesse » et tout est allé très vite. Grâce à leur soutien, nous avons pu rencontré les responsables de la Culture à la mairie d'Urrugne qui ont cru en notre projet.

« Ciné-club»… Ca veut dire quoi ?
Simon : Les séances ciné-club proposent des films qui ont au moins un an. A défaut de suivre l'actualité surchargée, nous prenons ainsi le recul nécessaire pour faire vivre des films importants, passés inaperçus ou trop peu mis en valeur. Notre objectif n'est donc pas dans la concurrence avec le cinéma commercial et les salles environnantes mais bien dans la complémentarité. C'est comme si nous proposions des « séances de rattrapage » pour les films les plus récents et des séances exclusives pour des films de patrimoine qui ne sortent pas sur les écrans à proximité d'Urrugne. Tous les films seront projetés en 35 mm et en VO.

Comment choisissez-vous les films projetés ?
Frédérique : nous allons programmer 4 films dans le mois et faire des projections tous les jeudis à 16h et 20h30.
Frédérique : nous allons essayer de garder la même ligne directrice toute la saison : mélanger des films porteurs, grands publics avec des films plus intimistes et moins connus. Il n'y aura sans doute pas beaucoup de gros blockbusters à Urrugne. Par contre, on essaiera à chaque fois le mélange des genres : par exemple pour ce mois-ci nous avons comme 1er film « Angèle te Tony » un joli film français, suivi de « Certains l’aiment chaud » un classique américain avec Marilyn Monroe, puis ce sera « Looking for Eric » une comédie anglaise décapante avec Eric Cantona et le mois se terminera avec un beau film japonais « I Wish ».

La soirée d’ouverture aura lieu le jeudi 29 novembre avec la projection du film « Angèle et Tony » ; pourquoi avoir choisi ce film pour débuter?
Simon : nous avons voulu commencer avec « Angèle et Tony » parce qu'il est tout à fait révélateur du cinéma que l'on veut promouvoir. Et puis nous avons voulu cette première soirée comme un clin d'oeil à la région. L’action du film se déroule en Normandie mais il y a dans le film énormément de similitudes avec la Côte Basque puisque en toile de fond le film aborde les problèmes liés à la pêche et la vie des marins pêcheurs.



Vous pouvez nous présenter le film ?
Simon : Honneur aux dames…
Frédérique : Merci ! L’histoire raconte l’arrivée dans un petit port de Normandie d’Angèle, l'écorchée. Elle y est venue pour se reconstruire. Pas très loin d'elle, il y a Tony, un marin pêcheur qui se débat pour la survie de son affaire... Le reste, vous l'apprendrez le 29 novembre.
Simon : Pour la soirée d’ouverture ce jeudi, on est désolé de ne pas pouvoir sortir le tapis rouge de Cannes (ca viendra...) mais par contre, nous organisons un buffet et un apéritif pour l’occasion. Plus généralement avant chaque projection on proposera des petits plats maisons comme des soupes, des tapas… à des prix tout à fait abordables. On voudrait vraiment réussir à faire du cinéma bien plus qu’une simple salle mais vraiment un lieu d’échanges et de rencontres où l’on peut venir pour discuter en toute convivialité.

Allez dernière question, extrêmement difficile pour des cinéphiles : quel est votre film préféré ?
Frédérique : Ah oui en effet pas simple comme question…… !!!
.
…….
Simon : pour moi ce serait un film de Terence Malik que j’adore et donc je dirai par exemple « La Ligne Rouge »
Frédérique : quant à moi, « La Maman et la Putain », film de 1973, qui a eu à un moment de ma vie a un rôle très important.

Super merci à vous deux et bon courage pour votre nouvelle aventure…

Rendez-vous Jeudi 29 Novembre à 20h30 au cinéma Itsas Mendi pour la projection du film « Angèle et Tony »

Prochains rendez-vous :
·         Jeudi 6 décembre : « Certains l’aiment chaud »
·         Jeudi 13 décembre : « Looking for Eric »
·         Jeudi 20 décembre : “I Wish”

Tarifs:
Adhésion Ciné-Club 1 € (obligatoire)
Entrée simple : 5 €
Carnet d’abonnement non nominatif : 35 € les 10 places
Entrée tarif réduit : 3 € (chômeurs, -18 ans, étudiants, intermittents)
Carnet d’abonnement non nominatif : 28 € les 10 places

+ d’infos :
www.cinemalacorderie.wordpress.com
et sur facebook : www.facebook.com/cinema.lacorderie

ET LE GAGNANT EST ...

Chaque année, l’Office de Tourisme d’Urrugne organise un grand concours de dessin inter-écoles. Les élèves des écoles du village doivent réaliser un dessin sur le thème des Fêtes de Noël. Pas de consignes particulières, chaque enfant peut donner libre cours à son imagination…
Cette année encore, l’Office de Tourisme a reçu plus d’une centaine de dessins tous aussi jolis les uns que les autres. Le dessin sélectionné par un jury d’experts et de connaisseurs a le privilège de représenter l’affiche du Marché de Noël qui se déroulera cette année du vendredi 7 au dimanche 9 décembre.
Ainsi, j’ai aujourd’hui le grand honneur de vous présenter l’heureux gagnant : TELMO ANDIA de l’école Saint François Xavier.

Pour le féliciter, il a été invité à un gouter avec sa famille à l’Office de Tourisme et le dimanche 9 décembre avant la fin du Marché de Noël le Président de l’Office de Tourisme lui remettra un cadeau particulier.
De plus, un dessin a été sélectionné pour chaque école participante et les gagnants seront également invités et récompensés au Marché de Noël avec un cadeau quelques jours avant l’arrivée du Père Noël… ;)
En attendant, voici le chef-œuvre de Telmo que vous pourrez voir orner les vitrines d’ici peu…

Pour connaître le programme détaillé du Marché de Noël, suivez le lien…http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-divertir/le-marche-de-noel.html

mardi 20 novembre 2012

LES PIONNIERS DU ROCK BASQUE

Niko Etxart
Les origines du Rock Basque

C'est en 1975 que les 1ères chansons rock en langue basque se font entendre sous l’impulsion de Anje Duhalde et Niko Etxart.



Niko Etxart découvre le rock à Paris où il a passé son enfance. En 1972, il choisit de faire une carrière artistique au Pays Basque, dans le registre rock'n roll et dans sa langue maternelle : l'euskara. Après « Tinka », il crée le groupe « Ximinorak » qui passe du kantaldi (concert) au bal du samedi soir (fêtes patronales). Le genre se popularise : c'est la naissance du rock basque.
Après avoir joué dans divers groupes, Niko Etxart fonde « Minxoriak » qui tournera en Pays Basque durant près de 20 ans à raison de 170 concerts par an !
Aujourd'hui encore, Niko Etxart surnommé « Aitatxi Rock'n Roll » (« Le Papi du Rock'n Roll ») poursuit sa carrière en solo.

Anje Duhalde fait lui aussi le même pari qu'Etxart. A l’origine, il est batteur dans le groupe de bal "El Fuego" lorsqu'il découvre une version en langue basque de Donovan interprétée par Benito Lertxundi. C'est pour lui une prise de conscience sur les possibilités musicales qu'offre l’euskara. Il fonde alors avec un autre guitariste, Mixel Ducau, le batteur Beñat Amorena et le bassiste Jean-Paul Gilles un groupe qui bouleversera la scène basque : "Errobi".
Anje Duhalde et Mikel Ducau - 1976
Inspiré de la « protest song » de Bob Dylan, Errobi établit définitivement un pont entre folk et rock basque. La force du message est essentielle pour le groupe qui au travers de textes de l'écrivain Daniel Landart retrace l'actualité du Pays Basque de la fin des années 1970. Le groupe connaît un succès sans précédent même lors des concerts hors Pays Basque.
A la dissolution d'Errobi, les membres du groupe multiplieront les expériences musicales au sein de formations diverses. Anje Duhalde rejoindra pour sa part un autre groupe de bal mythique, "Akelarre", jusqu'à poursuivre sa carrière en solo à partir de 1985.
L'influence de ces pionniers est considérable dans le développement de ce qui deviendra un genre musical à part entière : le rock basque.

Le Rock Basque Radical

Gari du groupe Hertzainak
Si le rock basque est né au Pays Basque nord, il va connaître un développement décisif au Pays Basque sud où le climat social et politique y est à l'époque troublé.
Ce double malaise va conduire des groupes des principales villes industrielles du Pays Basque à exprimer leur colère au travers d'un rock inspiré du mouvement punk britannique de la fin des années 70 que l’on nommera «rock radical basque».
Ce rock reflètera une vie citadine et une révolte politique. Hertzainak sera l'un des groupes phare de ce mouvement.

Tout comme le groupe  Kortatu fondé au début des années 1980, par Fermin Muguruza et son frère Iñigo. Leur premier disque paru en 1985 ne comporte que deux titres en euskara. Mais fort de leurs convictions personnelles, les albums suivant accorderont une place de plus en plus importante à la langue basque, et «Sarri Sarri» paru en 1988 sera totalement en euskara. L'album « Azken guda dantza » sera désigné par le prestigieux magazine américain Maximum RocknRoll comme l'un des meilleurs disques live du monde.
Fermin Muguruza de Negu Gorriak
Negu Gorriak naîtra en 1990 des cendres de Kortatu. On y retrouve Fermin Muguruza ainsi que son frère Iñigo, mais aussi Kaki Arkarazo, Mikel « Anestesia » et Mikel « Bap ». Le groupe affiche clairement ses intentions : conscientiser la jeunesse basque, la rassembler et proclamer haut et fort l'identité du peuple basque. Considéré comme l'un des groupes les plus influents de la scène basque, Negu Gorriak, grâce à la fusion idéale entre le rock, le rap, le reggae et les nouvelles tendances, a permis au rock en langue basque de s’imposer au niveau international.

La création du groupe Itoiz (1978-1988) laisse quant à elle un patrimoine extraordinaire de musique pop, en dehors du rock radical. Le groupe de J-C Perez inspiré par les Doors  n'a jamais donné la priorité aux messages mais bien à la poésie et à la qualité musicale. Son caractère intemporel et sa capacité créatrice ont aujourdhui fait de ce groupe l'un des grands mythes du rock et plus généralement de la chanson basque.
Mais le samedi 25 novembre ce sera l'« Aitatxi Rock'n Roll », que vous pourrez retrouver sur scène à la salle Iturbidea à partir de 16h30.




FERNANDEL EN LUMIERE AU CINEMA ITSAS MENDI


La Commission Culture de la Mairie d'Urrugne a décidé de mettre en lumière un des plus grands artistes français : Fernandel. Pour cela, 3 de ses succès cinématographiques seront diffusés au cinéma Itsas Mendi ce week-end.

En attendant, de le découvrir sur grand écran, voici un rappel de qui était Fernandel :

Des débuts prometteurs…

Fernand Joseph Désiré Contandin, né le 8 mai 1903 à Marseille, se frotte très tôt au monde du spectacle : son père, comptable de profession, se produit régulièrement comme chanteur dans les cafés-concerts de la cité phocéenne, sous le pseudonyme de Sined. Accompagnant régulièrement son père, le petit Fernand devient vite un habitué des salles et arrière-salles marseillaises. Enfant, il monte déjà sur scène avec son frère aîné Marcel, pour interpréter des titres humoristiques, avec une préférence pour le comique troupier. Les deux frères reprenant le pseudonyme de leur père, l’aîné se fait appeler Marcel Sined et le cadet, Fernand Sined (Francis, le troisième frère, né en 1914, connaîtra plus tard une carrière de comédien sous le nom de Fransined). À sept ans, Fernand apprend à surmonter définitivement le trac en faisant involontairement rire le public, alors qu’il s’étale sur la scène. Il interprète « Le Petit objet (Ah ! Mademoiselle Rose ») de Polin à la Scala de Marseille.

En 1914, le jeune chanteur est second du Concours Comœdia de la Chanson organisé au théâtre du Châtelet de Marseille. Mais peu après, alors que la Première guerre mondiale éclate, le père de Fernand est mobilisé : le jeune adolescent doit mettre un temps ses ambitions artistiques au rencart et multiplie les petits boulots pour vivre. C’est au début des années 1920 qu’il adopte le pseudonyme de Fernandel, inventé par hasard par la mère de sa fiancée qui, voyant arriver le soupirant de sa fille, s’écriait « Tiens, voilà le Fernand d’elle ! ». Fin 1922, encouragé par son premier gros contrat à l’Eldorado de Nice, il décide de se consacrer à temps plein à sa carrière artistique, adoptant définitivement son nouveau nom de scène. Marié en 1925, Fernandel doit partir sous les drapeaux peu après. L’année suivante, alors qu’il est depuis peu démobilisé et papa d’une petite fille, sa carrière artistique prend son envol : le directeur de l’Odéon de Paris, ayant besoin de remplacer un artiste parisien que le public local avait hué, engage Fernandel.

Chauffeur de salles…


Toujours attaché à son répertoire de comique troupier traditionnel comprenant les classiques de Polin (« La caissière du Grand Café ») et ses nouvelles créations (« Ignace » et « Barnabé ») le jeune chanteur-humoriste triomphe et se voit engagé par le directeur de la Paramount française pour animer dans ses salles les entractes entre les films. Durant l’année 1927, Fernandel arpente les salles Paramount de ville en ville, remportant à chaque fois le succès avec ses chansons comiques et assurant sa notoriété dans plusieurs grandes agglomérations françaises. En fin d’année, il participe à Paris à la revue donnée à Bobino. Il sort en 1929 un premier disque, composé de monologues comiques.  Passé ensuite chez Pathé pour un engagement similaire, Fernandel ne compte cependant pas s’arrêter au rôle d’amuseur de salles de cinéma : installé à Paris pour mieux gérer sa carrière, il voit sa notoriété faire un bond grâce à sa participation au spectacle Nu Sonore.

Idole des foules


En 1930, il tourne son premier long-métrage au cinéma, Le Blanc et le noir, et doit désormais gérer un emploi du temps bien rempli, tournant la journée et chantant sur scène le soir. Marcel Pagnol l’engage en 1934 pour son film Angèle, le marseillais prouve ici ses qualités d’acteur «sérieux ». En tant que chanteur aussi, tout va bien pour Fernandel, qui collabore avec des paroliers de talent comme Jean Manse (son beau-frère) et Albert Willemetz, et multiplie tant qu’il peut les récitals à travers la France, en se produisant également à l’étranger. Il participe à des revues, comme celles des Folies-Bergères, ce qui lui donne encore l’occasion de sortir des disques, et d’enrichir un catalogue de chansons destiné à compter jusqu’à 300 titres – des reprises d’autres artistes comme Georgius, mais surtout des originaux, dont le plus connu est sans doute l’illustrissime « Félicie aussi».

Sous contrat avec de gros labels comme les disques Columbia, l’ancien comique troupier est un artiste complet, avec de nombreuses cordes à son arc. C’est sur les planches que Fernandel donne le meilleur de lui-même, mêlant chansons et monologues et faisant de certains titres de véritables sketches comiques à part entière. Amuseur populaire, le chanteur se risque parfois à des sujets un peu plus risqués, comme avec « Francine », qui se veut, à la veille de la guerre, une charge contre la propagande : « Faut pas, faut pas Francine / Écouter les racontars / Des badauds par trop bavards (...) Faut pas, faut pas Francine /Te laisser dégonfler par les âneries des canards ».

Don Camillo : la consécration populaire…


Protégé par son statut de vedette populaire, Fernandel traverse la Seconde guerre mondiale, l’Occupation et la Libération sans trop d’encombres, continuant sa double carrière d’acteur-chanteur. Donnant l’impression de se répéter un peu, faute de remise en cause, Fernandel doit attendre 1952 pour trouver, avec le film Le Petit Monde de Don Camillo, un énorme succès à la hauteur de sa notoriété : il n’en demeure pas moins l’un des artistes les plus aimés des français. Il multiplie les disques, de chansons (beaucoup de reprises de ses anciens succès, comme « Ignace »), de sketches ou de lectures (on l’entend par exemple lire Les Lettres de mon Moulin, d’Alphonse Daudet, ou bien des contes pour enfants comme Aladin et la lampe merveilleuse).

Il était une vraie bête de scène et le prouve en se produisant en 1968 au Carnegie Hall de New York, devant un public américain ravi de découvrir ce vétéran français. Son dernier rôle sera dans le film Heureux qui comme Ulysse, car après malade, il doit interrompre le tournage d’un sixième Don Camillo. Le cancer du poumon l’emporte le 26 février 1971.

Si ses films et ses chansons ne sont pas tous demeurés dans la mémoire collective, Fernandel demeure l’une des plus fortes personnalités de la culture populaire française et un exemple parfait de grande vedette du Music-Hall, ayant su faire le grand écart entre chanson et comédie, pour atteindre dans les deux cas les sommets de la notoriété.

+ d'infos sur les séances de cinéma :

mardi 13 novembre 2012

Les Gâteaux d'Adelaïde


Rencontre avec Adelaïde DARASPE qui vient de lancer à Urrugne sa société « Cerise sur le gâteau ». Elle propose à la fois ses services pour des gâteaux de mariages, baptêmes ou toutes sortes d’occasions mais aussi des ateliers pour apprendre à préparer de « bons » gâteaux joliment décorés !




La pâtisserie pour vous a toujours été  une passion ?
Toute petite déjà je n’arrêtais pas de faire des gâteaux, à tel point que mes parents avaient dû mettre en place une règle à la maison : je n’avais l’autorisation de faire de la pâtisserie que deux fois dans la semaine en général le jeudi / vendredi et le dimanche.
J’ai toujours eu envie d’expérimenter des nouvelles idées en pâtisserie. Dès que je voyais un gâteau je voulais essayer de le refaire à ma manière. Je me suis pas mal inspirée des blogs où il est possible de trouver des idées vraiment sympas.

Du coup, vous avez dû vous orienter vers la pâtisserie pour vos études ?
Pas du tout. Au contraire à 18 ans, je suis partie sur Bordeaux pour faire une licence en Histoire. Ma licence en poche, je suis ensuite partie pour le Canada dans la région du Québec pour continuer mon cursus scolaire. J’ai passé là-bas 5 ans ½ pour me spécialiser dans l’Histoire et l’Ethnologie et préparer mon doctorat en Anthropologie. Le Canada est un peu ma 2ème patrie, les gens là-bas m’ont de suite acceptée, à tel point que je suis devenue Présidente de l’Association des Basques du Québec. J’y retourne dès que possible, apriori en février / mars de l’année prochaine.

Petite parenthèse, par curiosité sur quel sujet porte votre doctorat ?
Le sujet exact est « L’identité alimentaire au pays Basque du 18ème siècle à nos jours ». Je ne traite pas de nourriture à proprement parler mais plutôt je me pose la question pourquoi certains plats sont devenus des plats régionaux ? Des plats typiques de notre tradition ? Comme par exemple le Piment d’Espelette.

Ok ça reste plus ou moins dans le monde culinaire mais alors comment en êtes-vous arrivée à la pâtisserie ?
C’est simple, au Québec pour financer une partie de mes études je faisais des gâteaux décorés, et mes amis qui les trouvaient bons et beaux m’ont encouragé à continuer dans cette voix. Après au Canada, c’est un phénomène de mode mais moi j’apportais ma manière européenne de cuisiner ce qui plaisait davantage.

Oui c’est vrai que ces gâteaux ont souvent l’air assez sucrés…
Je savais que ma déco devait être jolie mais je savais surtout que mes gâteaux devaient être bons ! Les gâteaux que je confectionne sont différents par rapport à ceux de là-bas puisque les miens sont moins sucré et plus moelleux. Mais c’est une réaction assez coutumière. Par exemple, j’avais préparé des cupcakes pour un buffet le week-end dernier et les personnes présentes prenaient mes gâteaux en disant « Voyons si c’est bon ? » et heureusement ils les trouvaient bons et en reprenaient !!!

Parlez-nous d’une de vos réalisations ?
Dernièrement j’ai réalisé un gâteau pour Pastore Lore à Ascain pour tous les bénévoles qui ont participé à l’animation. Pour l’occasion j’avais préparé un gâteau en forme de panier contenant des pommes. Ils ont bien apprécié apparemment puisqu’après j’ai reçu une lettre toute gentille de la part de la Mairie pour me remercier et m’inviter à revenir l’année prochaine !
Outre de proposer des gâteaux pour les mariages, buffets ou autres occasions j’ai vu que vous animiez aussi des ateliers pour apprendre à décorer des gâteaux ?
Tout à fait, je propose des ateliers gourmands pour des adultes ou des enfants au maximum 6 participants. Sur 2 h je leur apprends à décorer eux-mêmes des cupcakes sur un thème défini à l’avance mais après ils peuvent faire autre chose si ils en ont envie. Mon dernier atelier portait sur Halloween mais là en attendant Noël ce sera le thème des animaux.
Je prépare à l’avance les cupcakes à décorer mais je donne la recette ensuite pour qu’ils puissent les refaire à la maison. C’est simplement pour gagner du temps.
Durant un atelier, je vais d’abord leur apprendre à faire un glaçage et à l’installer sur le cupcake ; puis nous passons à la préparation de la base pour décorer. Elle est faite principalement avec des chamallows et du sucre glace. Ensuite, on y ajoute des colorants alimentaires et c’est parti pour donner libre cours à son imagination et ses talents artistiques afin de créer une décoration.
Bien entendu, l’atelier se termine par un goûter.



Vous n’avez pas de boutique ? Alors comment fait-on pour vous contacter ?
C’est très simple, il est vrai que je n’ai pas encore de boutique mais peut-être dans un futur plus ou moins proche car des idées et des projets j’en ai des tas ; il suffit juste de les concrétiser !!
Cela dit, pour me contacter les personnes peuvent le faire via mon site Internet www.cerisesurlegateau.net où ils y a tous les coordonnées, les dates des prochains ateliers et certaines de mes réalisations…
Mais par contre, les personnes intéressées pourront venir me voir sur le Marché de Noël d’Urrugne du 7 au 9 décembre car j’y tiens un stand. Je suis super heureuse de pouvoir y participer pour moi c’est très important j’ai vraiment hâte d’y être. Je travaille actuellement sur la décoration et sur toutes les pâtisseries que je vais faire. J’ai déjà plusieurs idées : faire une gamme dans le rose pour les princesses, une autre plus traditionnelle dans le rouge avec des Pères Noël, des sapins, des biscuits en boule de Noël … Je suis très impatiente !

+ de photos et toutes les infos sur WWW.CERISESURLEGATEAU.NET