mercredi 23 mai 2012

Week-end en selle à Urrugne

Interview de Francis Ordoqui, président de l’association Euskal Team Endurance à propos du week-end cheval organisé samedi 26 et dimanche 27 mai à Urrugne.
1/ Tout d’abord, pourriez-vous présenter en quelques mots votre association ?
L'association Euskal Team Endurance a été créée en janvier 2010 par 4 passionnés d’endurance. L'idée de nous regrouper est venue à Uzès, lors du championnat de France d’endurance en octobre 2009, pour fédérer autour de notre passion les gens qui ont la volonté de pratiquer l'endurance.
L’objectif de cette association est assez simple, nous voulons faire partager notre passion du cheval. Pour cela, nous travaillons afin de pouvoir amener chevaux et cavaliers au meilleur niveau amateur en proposant notamment des calendriers d’entraînement et de courses tout au long de l’année. Enfin, nous sommes heureux de pouvoir organiser cette année la seconde édition de la course endurance et du week-end cheval à Urrugne.
Pouvez-vous nous expliquer comment se déroule une compétition d’endurance à cheval ?
Le couple cheval/cavalier s’inscrit pour une course de son choix selon les qualifications acquises. Cette année nous proposons des courses sur 20km, 40km, 60km et 90km.
Les courses de 40km et 60km se font en 2 boucles (20km x2 et 30kmx2) et celle de 90km en 3 boucles (3x30km) avec un temps de récupération entre chaque boucle. Avant le départ, entre les boucles et à l’arrivée le cheval doit passer par un contrôle vétérinaire qui valide les départs et la fin de la course. Si le cheval boîte ou si son rythme cardiaque est trop élevé le couple est éliminé, d’où l’importance de ménager son cheval et de le connaître. Le classement se fait sur la vitesse : le meilleur temps effectué  et sur la récupération du cheval : le meilleur cardiaque.
Des cavaliers de toute la France viennent pour participer à ces courses et aujourd’hui nous sommes à 84 cavaliers inscrits.
Les chevaux doivent ils appartenir à une race particulière ?
Toute les races de chevaux peuvent participer aux courses d’endurance mais des races comme le pur-sang arabe, l’anglo-arabe et le demi-sang arabe sont davantage prédisposées à ce type de pratique.
Quelles seront les autres animations du week-end ?
Notre association veut faire de ce week-end LE rendez-vous des passionnés de cheval, bien au delà de la pratique de l’endurance. C’est pourquoi, nous donnons rendez-vous à tous les amoureux des pur-sang arabes, de spectacles équestres, de dressage…
Notre manifestation se veut de plus écologique : nous avons réduit de 80% les déplacements de véhicules accompagnateurs sur cette course, pour la première fois en France, en mettant en place de nouveaux parcours plus adaptés. Il y aura également des toilettes sèches et tout le matériel, assiettes et verres seront recyclables.
Par contre, la fête et la culture du cheval seront bien présentes puisque nous avons organisés un village avec plusieurs artisans du Pays Basque et des exposants d’équitation. Les plus jeunes pourront se balader à poneys ou en calèche.
Ce week-end du cheval, sera aussi l’occasion de découvrir des pratiques exceptionnelles avec des démonstrations de voltige ou de dressage…
Et le dimanche, les personnes présentes pourront assister à un spectacle de force basque.
Un repas aura lieu, dimanche midi,  sous le chapiteau principal avec au menu : paella +gâteau basque local +fromage pour 12 euros sur réservations au 06.24.61.51.08. Le repas sera animé par des chants et musiques basques
+ d’infos :

Facebook sur grand écran

Cette semaine a marqué l’entrée en bourse de Facebook.

Découvrez l’histoire de Mark Zuckerberg le fondateur du plus grand réseau social de la toile, vendredi 25 mai à 21h au cinéma Itsas Mendi.

Synopsis :
« Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier...
Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux... »
Réalisateur : David Fincher
Acteurs : Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew Garfield...
Sortie : 13 octobre 2010
Bande annonce

Michael Jackson vu par le réalisateur Kenny Ortega

This Is It, le documentaire qui chronique les quatre derniers mois de la vie de Michael Jackson, est sorti dans les salles obscures du monde entier le 28 octobre 2009. Créé comme un hommage et un témoignage du génie de Michael Jackson, This Is It était, de l’aveu même de Kenny Ortega, une «production extraordinaire, dont il était le moteur».
Retrouvez ci-dessous l’interview de Kenny Ortega qu’il a donné sur le site lebuzz.info.

« Quels étaient les défis techniques les plus importants auxquels vous deviez faire face dans l’élaboration de la tournée This Is It?

[Rires] Michael n’arrêtait pas de penser! [Rires] J’avais pris l’habitude de lui dire: «Tu sais, tu as encore du chocolat partout. Tu n’as pas encore prononcé un seul mot, mais tu as l’air de quelqu’un qui vient de dévaliser un magasin de bonbons. Tu ne peux vraiment pas t’en empêcher!» Et il me répondait: «Mais non! Allez! C’est juste un tout petit truc! Minuscule!». [Rires] À d’autres reprises, il m’appelait au milieu de la nuit. Je me réveillais en sursaut et il me confiait son idée. Et ce n’était que le lendemain matin que je réalisais à quel point ce qu’il avait dit la veille était puissant. Nous travaillions avec énormément de nouveautés technologiques. This Is It était le premier concert en 3D; nous avions le plus grand écran en haute définition et en 3D jamais construit. Nous allions diffuser 10 courts-métrages que nous avions tous deux coréalisés et scénarisés, nous avions d’énormes éléments scéniques, des éclairages ahurissants, des effets spéciaux, des danseurs, des marionnettes… Avec This Is It, Michael était en train de créer une production extraordinaire, dont il était le moteur. Quand je ressentais une pression particulière, due à tel ou tel aspect du spectacle, je me tournais vers lui et lui disais: «Attention Michael, notre temps est compté!». [Rires] Je le prévenais aussi qu’il y avait des choses auxquelles il pensait, mais que nous ne pourrions pas réaliser en lui indiquant: «Tu t’attends à ce que j’y arrive du point de vue technique, mais il faut que tu réalises que si tu continues à ajouter des éléments, nous n’y arriverons pas!». [Rires] C’était probablement ça mon plus grand défi, d’amener Michael à réaliser que, parfois, c’était assez et qu’il pouvait avoir confiance, que le temps était venu de figer le concept et de raffiner les idées qui étaient sur la table plutôt que d’en ajouter constamment de nouvelles.


Sur une note plus personnelle, y a-t-il des moments de ce processus de réalisation du documentaire qui ont été tellement douloureux émotivement que vous avez eu envie de tout abandonner?

Pas d’abandonner, non. Mais oui, je dois avouer qu’à certains moments, j’ai dû sortir de la pièce. Oui, il fallait que je sorte, que je prenne du recul et que j’aille marcher et prendre l’air. Généralement, quelqu’un de la production me courrait après! Il faut que je souligne, d’ailleurs, que j’ai eu la chance de pouvoir bénéficier du soutien des membres de la production de This Is It, qui avaient travaillé avec nous pendant les répétitions de la tournée. Par exemple, le directeur musical des concerts a fait le mixage et la trame sonore du film, le chorégraphe de Michael a agi à titre de producteur exécutif. Ils m’ont tous aidé à trouver le matériel qu’on voit à l’écran; nous avions quatre monteurs et nous passions notre temps à aller d’une station à l’autre.
Et oui, pendant ce processus, il y a eu des moments où il fallait que je prenne une pause parce que les émotions étaient trop fortes. Il fallait juste que je reprenne mon souffle et que je prenne un peu d’air. Et, ensuite, je rerentrais et je me remettais au travail.
Michael est tellement vivant dans tous ces enregistrements qu’à certains moments, le fait qu’il n’est plus avec nous me frappe de plein fouet. This Is It n’est pas une potion magique, nous ne ressuscitons pas Michael Jackson. C’est son héritage, un testament qui célèbre les quatre derniers mois de sa vie et tout le travail créatif qu’il a accompli. Mais tout ce que je vous raconte ici n’était que les mauvais moments. Quand il faisait quelque chose et que je me rappelais y avoir assisté, je commençais à rire ou à crier de joie à l’écran… en me souvenant qu’il n’était plus parmi nous. C’est toujours difficile pour moi, et je dois avouer que j’ai encore du mal à regarder certains extraits du film.


À votre avis, quel est l’héritage de Michael Jackson?

Oh mon Dieu! Un peu comme les Beatles, Michael Jackson a changé le monde, et ce, à travers sa musique, ses idées et les messages qu’il passait, comme le fait que si on voulait changer le monde, il fallait d’abord se regarder en face et modifier son comportement. S’il est un message central, une sorte de testament de Michael Jackson, c’est que si on veut changer le monde, il faut prendre ses responsabilités. Et si le film permet au public de réaliser que chacun doit faire son bout de chemin, Michael aura transmis son héritage. Celui-ci survivra bien longtemps après lui et sera immortel. Michael se souciait profondément de l’état de la Terre, de la santé de notre planète. Il se préoccupait aussi beaucoup des gens, des enfants, et il a donné énormément de son temps pour faire sa part et contribuer à ces causes. Et sa contribution était un investissement – à mon avis le plus grand qu’une personne ait jamais faite – pour aider les enfants. Au fond, je vous dirais que, aussi grand qu’il ait été comme musicien et comme créateur – probablement le plus grand qui ait jamais existé -, ses principes et ce qu’il représentait en tant qu’homme, de même que ce qu’il a fait de sa vie, est aussi une part énorme de l’héritage qu’il nous laisse. This Is It rappelle aussi au public que Michael vivait également pour faire de notre monde un endroit meilleur et que c’est aussi important que sa musique ou que sa danse. Il vivait pour ça. »

Le film This is it sera projeté au cinéma Itsas Mendi samedi 26 mai à 21h
Séance gratuite

+ d'infos : http://www.urrugne.com/



jeudi 10 mai 2012

RANDO : au dessus de l'océan


A faire et à ne surtout pas manquer, une randonnée accompagnée par notre guide Stéphane. Il vous amènera sur des sentiers non balisés dans les montagnes d'Urrugne.
Imaginez-vous en train de grimper tout en profitant d'un panorama exceptionnel sur l'océan... Magique!!!

Petit plus du moment : les poulains des pottok parcourent la montagne et ils sont trop mignons :)

+ d'infos et résas:
http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-divertir/actualite/randonnees.html

THE LOCOS

Kalimutxo Gaua aura lieu le Mercredi 16 Mai, veille de l'Ascension, à partir de 21h au fronton d'Urrugne.
Cette année, vous pourrez retrouver sur scène, tout en dégustant votre kalimutxo, le groupe de Ska-Punk espagnol : THE LOCOS ;)
Extrait d'un de leurs titres du nouvel album :