lundi 17 décembre 2012

BELHARRA : LE MONSTRE DES MERS REFAIT SURFACE !

Photo twittée par Bixente Lizarazu 16-12-2012 "C'était ce midi. Vision depuis mon bateau. Spectacle magique et trés rare. Temps de rêve. Mon frère Peyo sur Belharra" 

Dimanche 16 Décembre 2012 quelque part sur la Corniche à Urrugne, météo magnifique : soleil et 17° au thermomètre.
Au large, une très forte houle et de forts coefficients marées vont permettre à la fameuse vague géante Belharra de se réveiller.

Même si elle n’était pas dans ses grands jours, le spectacle était au rendez-vous. Au mieux de sa forme, elle a tout de même atteint les 12 m de hauteur.

Habituellement, les surfeurs sont tractés par des jet-skis, mais cette fois, plusieurs surfeurs ont pu défié Belharra directement à la rame.

Des surfeurs de renom étaient à l’eau tels que Peio Lizarazu et Nathan Fletcher, le surfeur réputé pour avoir pris la plus grosse vague à Teahupoo l’an dernier. L’Américain avait choisi de se lancer avec sa planche et à la force des bras pour affronter la Belharra. Il n'avait pas été le premier à tenter le coup puisque déjà Asier Muniain l’avait fait en 2009, comme Pilou Ducalme en 2011.
Nathan Flectcher était venu accompagné de Dane Gudaukas rejoint ensuite par le "big wave rider" Eric Rebiere qui a livré ses impressions à chaud au blog surfprevention : « C’était ma troisième fois à Belharra et ça fait bizarre, mais les deux premières fois je n’avais pas surfé. J’avais tracté Sancho sur la vague de la victoire au XXL mais je n’avais pas surfé après à cause du vent. Je suis arrivé aujourd’hui et j’ai vu Nathan et Dane. J’étais super content. C’était on ! Un peu dur de se placer avec les Jet partout. Il faut dire qu’avant que le vent se lève, c’était super beau, mais je n’ai pas eu de vagues. Après c’était take off sauvage avec le vent, mais j’en ai eu une. »

En exclusivité voici les premières vidéos de la session Belharra du 16 décembre 2012



+ DE 2 MILLIONS DE PALOMBES



2012 se révèle être un très bon cru pour le passage des palombes sur les cols basques.

Les chiffres sont tombés. Le GIFS, Groupe d’Investigations sur la Faune Sauvage, a donné les résultats du comptage des palombes sur les 4 postes d’observation du département : Urrugne, Banca, Arnéguy et Sare.
2 201 631 palombes ont ainsi été comptabilisées sur la période du 15 octobre au 11 novembre 2012, ce qui fait que 2012 est la meilleure saison depuis 1999.
Les temps forts de cette migration, ou également appelé "rush migratoire" s'est déroulé sur 9 jours : les 22, 23 et 24 octobre avec 693 693 palombes ; les 28, 29, 30 et 31 octobre avec 774 097 palombes et les 7 et 8 novembre avec 583 531 palombes.

Le GIFS mène également un programme de suivi de palombes. Une dizaine d’oiseaux sont ainsi équipés de balises Argos ce qui permet de les suivre et d'en apprendre davantage sur leur migration. Certaines ont ainsi passé l’été en Pologne, Hongrie, Biélorussie, Finlande et Allemagne. Pour 2012, aucun de ces oiseaux n’a franchi les Pyrénées puisque 4 sont dans le Cher, le Var, la Dordogne et l’Aisne. A noter, ainsi que les hivernages se font davantage au Nord.



mercredi 5 décembre 2012

NOUVELLE ENSEIGNE : COUTURE ET CRÉATION



Rencontre avec Arantxa DUPEROU qui vient de créer sa boutique de couture et création le 22 octobre 2012.

Arantxa, pourrais-tu te présenter ? Nous expliquer ton parcours ?  
Je m’appelle Arantxa Duperou, j’ai 26 ans, habitante d’Urrugne, je suis une passionnée de couture.
Après le collège, j’ai pris la voie professionnelle pour faire un BEP couture flou, Bac Pro, BTS et Licence professionnelle de modélisme à Lyon.
J’ai par la suite travaillé chez Décathlon, pour la marque Tribord, dans les bureaux d’études d’Hendaye, et ensuite, j’ai été responsable d’un atelier de production à Anglet sous-traitant de différentes marques de Sportswear.

Pourquoi tu ouvres ta boutique maintenant? Qu’est ce qui t’as donné l’envie de te jeter à l’eau ?
J’ouvre ma boutique maintenant car j’ai eu l’opportunité d’avoir un atelier, ce que je recherchais afin de pouvoir accueillir les clients.
J’ai toujours eu comme objectif de créer un jour, mon propre atelier, par contre je l’avais « prévu » plutôt en fin de carrière… Les choses ont faits que j’ai eu l’opportunité aujourd’hui de le faire, j’ai donc sauté sur l’occasion J

Quelles sont les activités que tu proposes ? Que peut-on trouver dans ta boutique ? 
J’ai plusieurs activités, je propose :
-                     de la création : je crée des robes de mariée sur mesure, de cocktails sur mesure, chemise et cravate pour que Monsieur soit assorti à Madame… des tenues de cortège pour les enfants, robes de baptême, robe de communion…
Mais aussi des vestes, manteaux et tous vêtements que l’on souhaite avoir sur mesure et/ou personnalisé.
Je propose aussi des accessoires comme des petits porte-monnaie, porte-chéquier/cartes, des foulards, des sacs à mains, serre-têtes, broches, poufs etc…
Une cliente m’a ainsi commandé une veste polaire pour une personne handicapée qui ne peut sortir de son fauteuil, une veste spécialement adaptée afin que la personne puisse être bien couverte l’hiver lorsqu’il fait froid.
-                     La retouche : on peut aller du simple ourlet de jean, à changer une fermeture de robe, transformer la capuche d’un manteau en col, raccourcir un vêtement, refermer des déchirures, élargir des tailles de jupes, pantalons, retailler des tapis de bain, etc…
J’ai récemment réduit les dimensions d’un matelas  de bébé ainsi que sa housse pour que la cliente (qui est nouvelle grand-mère) puisse utiliser le lit qu’elle avait lorsqu’elle était elle-même bébé mais qui ne correspond plus aux dimensions des lits actuels.
On peut faire beaucoup de choses, il faut juste venir à l’atelier, et on voit ensemble ce que l’on peut faire.
-                     Le cadeau personnalisé : je propose également des produits « cadeaux de naissance ou anniversaire », c’est-à-dire des bavoirs, sortie de bain, peignoir, turbulette été, turbulette hiver, des cadres, des chapeaux et de l’habillement pour enfants.
Tous ces produits-là sont conçus, coupés et fabriqués à l’atelier d’Urrugne, ils sont aussi personnalisables grâce à une machine à broder dont je dispose.
-                     La vente de lingerie : je vends aussi de la lingerie, des marques spécialisées dans le maintien, du produit de qualité.
Je propose des sous-vêtements de tour de 80 à 125, de bonnet A à I, et de taille 36 à 52.
De quoi faire le bonheur de toutes les dames…
-                 La vente de tissus : j’ai quelques tissus que l’on peut utiliser pour des créations mais que je peux vendre aussi au mètre.
-          A venir, la vente de la mercerie

Est-ce que cela a bien commencé ? Tu as déjà des client(e)s ?
Cela a bien commencé, je suis très contente. Sans avoir encore fait beaucoup de pub, des personnes que je ne connaissais pas sont venues m’apporter du travail, et reviennes déjà. Le bilan du premier mois dépasse mes attentes et rassure quelques craintes que j’avais.

Tu seras présente au Marché de Noël ? Que vas-tu nous proposer ?
Je vais proposer essentiellement des accessoires, c’est-à-dire porte-monnaie, porte-carte/chéquier, foulards, sac à mains, serre-têtes…
Tout est conçu, coupé et fabriqué à l’atelier à Urrugne.
Les gens pourront soit acheter sur place, soit passer commande d’un produit qu’ils veulent personnaliser soit par le choix des couleurs, soit par une broderie et qu’ils pourront venir chercher à l’atelier.
Je propose aussi des bons cadeaux pour Noël, soit pour offrir de la lingerie, des accessoires ou une création de vêtement.

Merci pour tes réponses, tu veux rajouter quelque chose ?
L’avantage de cet atelier de couture, c’est que l’on peut faire ce que l’on veut, laisser libre cours à son imagination, on peut aussi gérer les urgences étant donné que tout est fait sur place.

Il est possible de retrouver toutes tes créations au Marché de Noël du 7 au 9 décembre ou dans ta boutique située au centre commercial Osasuna tous les jours de 9h à 19h.

DUO DES NON : NOUVEAU SPECTACLE


Mademoiselle Josiane, Michel Bauchar et Jean-Jacques Cripia reviennent avec leur tout nouveau spectacle : « La petite prison dans la Mairie ».
Le célèbre trio qui officie sur Sud Radio depuis 14 ans, vous propose de suivre le Maire de Bourcagneux à travers les couloirs et bureaux de la Mairie. « Il  vous conduira à trouver des choses que vous ne souhaitiez peut-être  pas chercher,  là  où vous ne vouliez peut-être pas aller, mais au moins c'est éclairé ! »

Présentation du spectacle :
« Bourcagneux n'existe nulle part ailleurs… à moins que Bourcagneux ne soit partout ! Et au milieu de ce nulle part universel se dresse la mairie ! Municipal édifice d’architecture républicaine, entièrement d’époque… mais on ne sait pas laquelle…  tel le phare guidant l'esquif hors des écueils quotidiens! Et du monde elle en attire la mairie ! Ça défile pour suggérer, râler, revendiquer, médire, maudire, s’étendre, s’épancher, se plaire, se plaindre… la parade de toutes les mauvaises fois, la farandole de  toutes les certitudes et tous les doutes … mais toujours avec la rigolade à la clé…
La partition est joyeuse dans ce monde tragique et le chef d’orchestre est sourd… Madame Lamiche y est aguichante comme un cactus sous la pluie, Mademoiselle Josiane  damnerait  une icône orthodoxe, Geneviève Marcassus  cascade, Maryse Estébénet cacarde, Burnialou cocarde, William Péloy s’y tient entre deux RTT, notre bonne abbé Tayère prêche dans le disert, Guy dynamise, Jean-Pascal crée la tendance … et tous les autres vous y surprendront »
Description : http://profile.ak.fbcdn.net/hprofile-ak-snc4/hs223.ash2/50270_153656958011267_6120750_n.jpg
Date : vendredi 7 décembre à 21h
Lieu : salle polyvalente, Iturbidea à Urrugne
Organisé par la Commission Culture de la Mairie d’Urrugne

Réservations : Office de Tourisme 05.59.54.60.80 ou sur place
Tarifs : 25 €
Restauration sur place.

Il reste encore quelques places !!!

+ d'infos:

MARCHE DE NOËL : J-2


Le Marché de Noël d’Urrugne prend son essor et s’agrandit. Ce n’est plus 40 marchands mais 60 marchands qui seront réunis dans le Village de Noël. Ce sera l’occasion de trouver des idées cadeaux pour orner le pied du sapin de Noël et des bons produits pour agrémenter vos menus des Fêtes.

Pour les petits, plusieurs animations seront au rendez-vous. Ils pourront faire les fous dans les jeux gonflables, repartir avec une épée ou une fleur en ballon, se faire maquiller en spiderman ou princesse, apprendre l’art de la calligraphie et faire des balades à poneys avec le centre équestre Larrun Alde.

Le Père Noël et Olentzero seront bien entendu de la Fête et viendront offrir des bonbons aux enfants les plus sages.

Pendant tout le week-end, Battitt, notre  « chef plancha », préparera des talos garnis à la ventrêche, au lomo, au fromage, au chocolat… Et pour se réchauffer, il y aura du chocolat chaud, du vin chaud, café et autres boissons…

Noël est en avance à Urrugne !



mardi 27 novembre 2012

CLAP D'OUVERTURE POUR LE CINE-CLUB.


Frédérique Royer et Simon Blondeau


Rencontre avec Frédérique Royer et Simon Blondeau, qui ont créé leur association « La Corderie, Cinéma & Curiosités » afin de mettre en place un CINE-CLUB à Urrugne.

Je vous laisse vous présenter : votre parcours… ?
Simon : Nous sommes bien entendu tous les deux des passionnés de cinéma. J’ai fait des études d’Histoire et Cinéma pendant lesquelles j’étais également projectionniste. J’ai ensuite travaillé dans différents cinémas à travers la France.
Frédérique : Après des études en communication culturelle à Avignon, je me suis dirigée vers le milieu cinématographique tout naturellement. J'ai commencé par travaillé au « Festival de films de Femmes » de Créteil.
Tous les deux, nous nous sommes rencontrés aux cinémas Utopia de Toulouse et Tournefeuille. On y a travaillé ensemble pendant presque deux années et puis on a eu envie de voler de nos propres ailes. Ne restait plus qu'à trouver la forme et le lieu de cette collaboration. L'idée du ciné-club est apparue très vite.
Nous avons eu un coup de cœur pour la salle de cinéma Itsas Mendi. De là, nous avons rencontré l’association « Les amis de la jeunesse » et tout est allé très vite. Grâce à leur soutien, nous avons pu rencontré les responsables de la Culture à la mairie d'Urrugne qui ont cru en notre projet.

« Ciné-club»… Ca veut dire quoi ?
Simon : Les séances ciné-club proposent des films qui ont au moins un an. A défaut de suivre l'actualité surchargée, nous prenons ainsi le recul nécessaire pour faire vivre des films importants, passés inaperçus ou trop peu mis en valeur. Notre objectif n'est donc pas dans la concurrence avec le cinéma commercial et les salles environnantes mais bien dans la complémentarité. C'est comme si nous proposions des « séances de rattrapage » pour les films les plus récents et des séances exclusives pour des films de patrimoine qui ne sortent pas sur les écrans à proximité d'Urrugne. Tous les films seront projetés en 35 mm et en VO.

Comment choisissez-vous les films projetés ?
Frédérique : nous allons programmer 4 films dans le mois et faire des projections tous les jeudis à 16h et 20h30.
Frédérique : nous allons essayer de garder la même ligne directrice toute la saison : mélanger des films porteurs, grands publics avec des films plus intimistes et moins connus. Il n'y aura sans doute pas beaucoup de gros blockbusters à Urrugne. Par contre, on essaiera à chaque fois le mélange des genres : par exemple pour ce mois-ci nous avons comme 1er film « Angèle te Tony » un joli film français, suivi de « Certains l’aiment chaud » un classique américain avec Marilyn Monroe, puis ce sera « Looking for Eric » une comédie anglaise décapante avec Eric Cantona et le mois se terminera avec un beau film japonais « I Wish ».

La soirée d’ouverture aura lieu le jeudi 29 novembre avec la projection du film « Angèle et Tony » ; pourquoi avoir choisi ce film pour débuter?
Simon : nous avons voulu commencer avec « Angèle et Tony » parce qu'il est tout à fait révélateur du cinéma que l'on veut promouvoir. Et puis nous avons voulu cette première soirée comme un clin d'oeil à la région. L’action du film se déroule en Normandie mais il y a dans le film énormément de similitudes avec la Côte Basque puisque en toile de fond le film aborde les problèmes liés à la pêche et la vie des marins pêcheurs.



Vous pouvez nous présenter le film ?
Simon : Honneur aux dames…
Frédérique : Merci ! L’histoire raconte l’arrivée dans un petit port de Normandie d’Angèle, l'écorchée. Elle y est venue pour se reconstruire. Pas très loin d'elle, il y a Tony, un marin pêcheur qui se débat pour la survie de son affaire... Le reste, vous l'apprendrez le 29 novembre.
Simon : Pour la soirée d’ouverture ce jeudi, on est désolé de ne pas pouvoir sortir le tapis rouge de Cannes (ca viendra...) mais par contre, nous organisons un buffet et un apéritif pour l’occasion. Plus généralement avant chaque projection on proposera des petits plats maisons comme des soupes, des tapas… à des prix tout à fait abordables. On voudrait vraiment réussir à faire du cinéma bien plus qu’une simple salle mais vraiment un lieu d’échanges et de rencontres où l’on peut venir pour discuter en toute convivialité.

Allez dernière question, extrêmement difficile pour des cinéphiles : quel est votre film préféré ?
Frédérique : Ah oui en effet pas simple comme question…… !!!
.
…….
Simon : pour moi ce serait un film de Terence Malik que j’adore et donc je dirai par exemple « La Ligne Rouge »
Frédérique : quant à moi, « La Maman et la Putain », film de 1973, qui a eu à un moment de ma vie a un rôle très important.

Super merci à vous deux et bon courage pour votre nouvelle aventure…

Rendez-vous Jeudi 29 Novembre à 20h30 au cinéma Itsas Mendi pour la projection du film « Angèle et Tony »

Prochains rendez-vous :
·         Jeudi 6 décembre : « Certains l’aiment chaud »
·         Jeudi 13 décembre : « Looking for Eric »
·         Jeudi 20 décembre : “I Wish”

Tarifs:
Adhésion Ciné-Club 1 € (obligatoire)
Entrée simple : 5 €
Carnet d’abonnement non nominatif : 35 € les 10 places
Entrée tarif réduit : 3 € (chômeurs, -18 ans, étudiants, intermittents)
Carnet d’abonnement non nominatif : 28 € les 10 places

+ d’infos :
www.cinemalacorderie.wordpress.com
et sur facebook : www.facebook.com/cinema.lacorderie

ET LE GAGNANT EST ...

Chaque année, l’Office de Tourisme d’Urrugne organise un grand concours de dessin inter-écoles. Les élèves des écoles du village doivent réaliser un dessin sur le thème des Fêtes de Noël. Pas de consignes particulières, chaque enfant peut donner libre cours à son imagination…
Cette année encore, l’Office de Tourisme a reçu plus d’une centaine de dessins tous aussi jolis les uns que les autres. Le dessin sélectionné par un jury d’experts et de connaisseurs a le privilège de représenter l’affiche du Marché de Noël qui se déroulera cette année du vendredi 7 au dimanche 9 décembre.
Ainsi, j’ai aujourd’hui le grand honneur de vous présenter l’heureux gagnant : TELMO ANDIA de l’école Saint François Xavier.

Pour le féliciter, il a été invité à un gouter avec sa famille à l’Office de Tourisme et le dimanche 9 décembre avant la fin du Marché de Noël le Président de l’Office de Tourisme lui remettra un cadeau particulier.
De plus, un dessin a été sélectionné pour chaque école participante et les gagnants seront également invités et récompensés au Marché de Noël avec un cadeau quelques jours avant l’arrivée du Père Noël… ;)
En attendant, voici le chef-œuvre de Telmo que vous pourrez voir orner les vitrines d’ici peu…

Pour connaître le programme détaillé du Marché de Noël, suivez le lien…http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-divertir/le-marche-de-noel.html

mardi 20 novembre 2012

LES PIONNIERS DU ROCK BASQUE

Niko Etxart
Les origines du Rock Basque

C'est en 1975 que les 1ères chansons rock en langue basque se font entendre sous l’impulsion de Anje Duhalde et Niko Etxart.



Niko Etxart découvre le rock à Paris où il a passé son enfance. En 1972, il choisit de faire une carrière artistique au Pays Basque, dans le registre rock'n roll et dans sa langue maternelle : l'euskara. Après « Tinka », il crée le groupe « Ximinorak » qui passe du kantaldi (concert) au bal du samedi soir (fêtes patronales). Le genre se popularise : c'est la naissance du rock basque.
Après avoir joué dans divers groupes, Niko Etxart fonde « Minxoriak » qui tournera en Pays Basque durant près de 20 ans à raison de 170 concerts par an !
Aujourd'hui encore, Niko Etxart surnommé « Aitatxi Rock'n Roll » (« Le Papi du Rock'n Roll ») poursuit sa carrière en solo.

Anje Duhalde fait lui aussi le même pari qu'Etxart. A l’origine, il est batteur dans le groupe de bal "El Fuego" lorsqu'il découvre une version en langue basque de Donovan interprétée par Benito Lertxundi. C'est pour lui une prise de conscience sur les possibilités musicales qu'offre l’euskara. Il fonde alors avec un autre guitariste, Mixel Ducau, le batteur Beñat Amorena et le bassiste Jean-Paul Gilles un groupe qui bouleversera la scène basque : "Errobi".
Anje Duhalde et Mikel Ducau - 1976
Inspiré de la « protest song » de Bob Dylan, Errobi établit définitivement un pont entre folk et rock basque. La force du message est essentielle pour le groupe qui au travers de textes de l'écrivain Daniel Landart retrace l'actualité du Pays Basque de la fin des années 1970. Le groupe connaît un succès sans précédent même lors des concerts hors Pays Basque.
A la dissolution d'Errobi, les membres du groupe multiplieront les expériences musicales au sein de formations diverses. Anje Duhalde rejoindra pour sa part un autre groupe de bal mythique, "Akelarre", jusqu'à poursuivre sa carrière en solo à partir de 1985.
L'influence de ces pionniers est considérable dans le développement de ce qui deviendra un genre musical à part entière : le rock basque.

Le Rock Basque Radical

Gari du groupe Hertzainak
Si le rock basque est né au Pays Basque nord, il va connaître un développement décisif au Pays Basque sud où le climat social et politique y est à l'époque troublé.
Ce double malaise va conduire des groupes des principales villes industrielles du Pays Basque à exprimer leur colère au travers d'un rock inspiré du mouvement punk britannique de la fin des années 70 que l’on nommera «rock radical basque».
Ce rock reflètera une vie citadine et une révolte politique. Hertzainak sera l'un des groupes phare de ce mouvement.

Tout comme le groupe  Kortatu fondé au début des années 1980, par Fermin Muguruza et son frère Iñigo. Leur premier disque paru en 1985 ne comporte que deux titres en euskara. Mais fort de leurs convictions personnelles, les albums suivant accorderont une place de plus en plus importante à la langue basque, et «Sarri Sarri» paru en 1988 sera totalement en euskara. L'album « Azken guda dantza » sera désigné par le prestigieux magazine américain Maximum RocknRoll comme l'un des meilleurs disques live du monde.
Fermin Muguruza de Negu Gorriak
Negu Gorriak naîtra en 1990 des cendres de Kortatu. On y retrouve Fermin Muguruza ainsi que son frère Iñigo, mais aussi Kaki Arkarazo, Mikel « Anestesia » et Mikel « Bap ». Le groupe affiche clairement ses intentions : conscientiser la jeunesse basque, la rassembler et proclamer haut et fort l'identité du peuple basque. Considéré comme l'un des groupes les plus influents de la scène basque, Negu Gorriak, grâce à la fusion idéale entre le rock, le rap, le reggae et les nouvelles tendances, a permis au rock en langue basque de s’imposer au niveau international.

La création du groupe Itoiz (1978-1988) laisse quant à elle un patrimoine extraordinaire de musique pop, en dehors du rock radical. Le groupe de J-C Perez inspiré par les Doors  n'a jamais donné la priorité aux messages mais bien à la poésie et à la qualité musicale. Son caractère intemporel et sa capacité créatrice ont aujourdhui fait de ce groupe l'un des grands mythes du rock et plus généralement de la chanson basque.
Mais le samedi 25 novembre ce sera l'« Aitatxi Rock'n Roll », que vous pourrez retrouver sur scène à la salle Iturbidea à partir de 16h30.




FERNANDEL EN LUMIERE AU CINEMA ITSAS MENDI


La Commission Culture de la Mairie d'Urrugne a décidé de mettre en lumière un des plus grands artistes français : Fernandel. Pour cela, 3 de ses succès cinématographiques seront diffusés au cinéma Itsas Mendi ce week-end.

En attendant, de le découvrir sur grand écran, voici un rappel de qui était Fernandel :

Des débuts prometteurs…

Fernand Joseph Désiré Contandin, né le 8 mai 1903 à Marseille, se frotte très tôt au monde du spectacle : son père, comptable de profession, se produit régulièrement comme chanteur dans les cafés-concerts de la cité phocéenne, sous le pseudonyme de Sined. Accompagnant régulièrement son père, le petit Fernand devient vite un habitué des salles et arrière-salles marseillaises. Enfant, il monte déjà sur scène avec son frère aîné Marcel, pour interpréter des titres humoristiques, avec une préférence pour le comique troupier. Les deux frères reprenant le pseudonyme de leur père, l’aîné se fait appeler Marcel Sined et le cadet, Fernand Sined (Francis, le troisième frère, né en 1914, connaîtra plus tard une carrière de comédien sous le nom de Fransined). À sept ans, Fernand apprend à surmonter définitivement le trac en faisant involontairement rire le public, alors qu’il s’étale sur la scène. Il interprète « Le Petit objet (Ah ! Mademoiselle Rose ») de Polin à la Scala de Marseille.

En 1914, le jeune chanteur est second du Concours Comœdia de la Chanson organisé au théâtre du Châtelet de Marseille. Mais peu après, alors que la Première guerre mondiale éclate, le père de Fernand est mobilisé : le jeune adolescent doit mettre un temps ses ambitions artistiques au rencart et multiplie les petits boulots pour vivre. C’est au début des années 1920 qu’il adopte le pseudonyme de Fernandel, inventé par hasard par la mère de sa fiancée qui, voyant arriver le soupirant de sa fille, s’écriait « Tiens, voilà le Fernand d’elle ! ». Fin 1922, encouragé par son premier gros contrat à l’Eldorado de Nice, il décide de se consacrer à temps plein à sa carrière artistique, adoptant définitivement son nouveau nom de scène. Marié en 1925, Fernandel doit partir sous les drapeaux peu après. L’année suivante, alors qu’il est depuis peu démobilisé et papa d’une petite fille, sa carrière artistique prend son envol : le directeur de l’Odéon de Paris, ayant besoin de remplacer un artiste parisien que le public local avait hué, engage Fernandel.

Chauffeur de salles…


Toujours attaché à son répertoire de comique troupier traditionnel comprenant les classiques de Polin (« La caissière du Grand Café ») et ses nouvelles créations (« Ignace » et « Barnabé ») le jeune chanteur-humoriste triomphe et se voit engagé par le directeur de la Paramount française pour animer dans ses salles les entractes entre les films. Durant l’année 1927, Fernandel arpente les salles Paramount de ville en ville, remportant à chaque fois le succès avec ses chansons comiques et assurant sa notoriété dans plusieurs grandes agglomérations françaises. En fin d’année, il participe à Paris à la revue donnée à Bobino. Il sort en 1929 un premier disque, composé de monologues comiques.  Passé ensuite chez Pathé pour un engagement similaire, Fernandel ne compte cependant pas s’arrêter au rôle d’amuseur de salles de cinéma : installé à Paris pour mieux gérer sa carrière, il voit sa notoriété faire un bond grâce à sa participation au spectacle Nu Sonore.

Idole des foules


En 1930, il tourne son premier long-métrage au cinéma, Le Blanc et le noir, et doit désormais gérer un emploi du temps bien rempli, tournant la journée et chantant sur scène le soir. Marcel Pagnol l’engage en 1934 pour son film Angèle, le marseillais prouve ici ses qualités d’acteur «sérieux ». En tant que chanteur aussi, tout va bien pour Fernandel, qui collabore avec des paroliers de talent comme Jean Manse (son beau-frère) et Albert Willemetz, et multiplie tant qu’il peut les récitals à travers la France, en se produisant également à l’étranger. Il participe à des revues, comme celles des Folies-Bergères, ce qui lui donne encore l’occasion de sortir des disques, et d’enrichir un catalogue de chansons destiné à compter jusqu’à 300 titres – des reprises d’autres artistes comme Georgius, mais surtout des originaux, dont le plus connu est sans doute l’illustrissime « Félicie aussi».

Sous contrat avec de gros labels comme les disques Columbia, l’ancien comique troupier est un artiste complet, avec de nombreuses cordes à son arc. C’est sur les planches que Fernandel donne le meilleur de lui-même, mêlant chansons et monologues et faisant de certains titres de véritables sketches comiques à part entière. Amuseur populaire, le chanteur se risque parfois à des sujets un peu plus risqués, comme avec « Francine », qui se veut, à la veille de la guerre, une charge contre la propagande : « Faut pas, faut pas Francine / Écouter les racontars / Des badauds par trop bavards (...) Faut pas, faut pas Francine /Te laisser dégonfler par les âneries des canards ».

Don Camillo : la consécration populaire…


Protégé par son statut de vedette populaire, Fernandel traverse la Seconde guerre mondiale, l’Occupation et la Libération sans trop d’encombres, continuant sa double carrière d’acteur-chanteur. Donnant l’impression de se répéter un peu, faute de remise en cause, Fernandel doit attendre 1952 pour trouver, avec le film Le Petit Monde de Don Camillo, un énorme succès à la hauteur de sa notoriété : il n’en demeure pas moins l’un des artistes les plus aimés des français. Il multiplie les disques, de chansons (beaucoup de reprises de ses anciens succès, comme « Ignace »), de sketches ou de lectures (on l’entend par exemple lire Les Lettres de mon Moulin, d’Alphonse Daudet, ou bien des contes pour enfants comme Aladin et la lampe merveilleuse).

Il était une vraie bête de scène et le prouve en se produisant en 1968 au Carnegie Hall de New York, devant un public américain ravi de découvrir ce vétéran français. Son dernier rôle sera dans le film Heureux qui comme Ulysse, car après malade, il doit interrompre le tournage d’un sixième Don Camillo. Le cancer du poumon l’emporte le 26 février 1971.

Si ses films et ses chansons ne sont pas tous demeurés dans la mémoire collective, Fernandel demeure l’une des plus fortes personnalités de la culture populaire française et un exemple parfait de grande vedette du Music-Hall, ayant su faire le grand écart entre chanson et comédie, pour atteindre dans les deux cas les sommets de la notoriété.

+ d'infos sur les séances de cinéma :

mardi 13 novembre 2012

Les Gâteaux d'Adelaïde


Rencontre avec Adelaïde DARASPE qui vient de lancer à Urrugne sa société « Cerise sur le gâteau ». Elle propose à la fois ses services pour des gâteaux de mariages, baptêmes ou toutes sortes d’occasions mais aussi des ateliers pour apprendre à préparer de « bons » gâteaux joliment décorés !




La pâtisserie pour vous a toujours été  une passion ?
Toute petite déjà je n’arrêtais pas de faire des gâteaux, à tel point que mes parents avaient dû mettre en place une règle à la maison : je n’avais l’autorisation de faire de la pâtisserie que deux fois dans la semaine en général le jeudi / vendredi et le dimanche.
J’ai toujours eu envie d’expérimenter des nouvelles idées en pâtisserie. Dès que je voyais un gâteau je voulais essayer de le refaire à ma manière. Je me suis pas mal inspirée des blogs où il est possible de trouver des idées vraiment sympas.

Du coup, vous avez dû vous orienter vers la pâtisserie pour vos études ?
Pas du tout. Au contraire à 18 ans, je suis partie sur Bordeaux pour faire une licence en Histoire. Ma licence en poche, je suis ensuite partie pour le Canada dans la région du Québec pour continuer mon cursus scolaire. J’ai passé là-bas 5 ans ½ pour me spécialiser dans l’Histoire et l’Ethnologie et préparer mon doctorat en Anthropologie. Le Canada est un peu ma 2ème patrie, les gens là-bas m’ont de suite acceptée, à tel point que je suis devenue Présidente de l’Association des Basques du Québec. J’y retourne dès que possible, apriori en février / mars de l’année prochaine.

Petite parenthèse, par curiosité sur quel sujet porte votre doctorat ?
Le sujet exact est « L’identité alimentaire au pays Basque du 18ème siècle à nos jours ». Je ne traite pas de nourriture à proprement parler mais plutôt je me pose la question pourquoi certains plats sont devenus des plats régionaux ? Des plats typiques de notre tradition ? Comme par exemple le Piment d’Espelette.

Ok ça reste plus ou moins dans le monde culinaire mais alors comment en êtes-vous arrivée à la pâtisserie ?
C’est simple, au Québec pour financer une partie de mes études je faisais des gâteaux décorés, et mes amis qui les trouvaient bons et beaux m’ont encouragé à continuer dans cette voix. Après au Canada, c’est un phénomène de mode mais moi j’apportais ma manière européenne de cuisiner ce qui plaisait davantage.

Oui c’est vrai que ces gâteaux ont souvent l’air assez sucrés…
Je savais que ma déco devait être jolie mais je savais surtout que mes gâteaux devaient être bons ! Les gâteaux que je confectionne sont différents par rapport à ceux de là-bas puisque les miens sont moins sucré et plus moelleux. Mais c’est une réaction assez coutumière. Par exemple, j’avais préparé des cupcakes pour un buffet le week-end dernier et les personnes présentes prenaient mes gâteaux en disant « Voyons si c’est bon ? » et heureusement ils les trouvaient bons et en reprenaient !!!

Parlez-nous d’une de vos réalisations ?
Dernièrement j’ai réalisé un gâteau pour Pastore Lore à Ascain pour tous les bénévoles qui ont participé à l’animation. Pour l’occasion j’avais préparé un gâteau en forme de panier contenant des pommes. Ils ont bien apprécié apparemment puisqu’après j’ai reçu une lettre toute gentille de la part de la Mairie pour me remercier et m’inviter à revenir l’année prochaine !
Outre de proposer des gâteaux pour les mariages, buffets ou autres occasions j’ai vu que vous animiez aussi des ateliers pour apprendre à décorer des gâteaux ?
Tout à fait, je propose des ateliers gourmands pour des adultes ou des enfants au maximum 6 participants. Sur 2 h je leur apprends à décorer eux-mêmes des cupcakes sur un thème défini à l’avance mais après ils peuvent faire autre chose si ils en ont envie. Mon dernier atelier portait sur Halloween mais là en attendant Noël ce sera le thème des animaux.
Je prépare à l’avance les cupcakes à décorer mais je donne la recette ensuite pour qu’ils puissent les refaire à la maison. C’est simplement pour gagner du temps.
Durant un atelier, je vais d’abord leur apprendre à faire un glaçage et à l’installer sur le cupcake ; puis nous passons à la préparation de la base pour décorer. Elle est faite principalement avec des chamallows et du sucre glace. Ensuite, on y ajoute des colorants alimentaires et c’est parti pour donner libre cours à son imagination et ses talents artistiques afin de créer une décoration.
Bien entendu, l’atelier se termine par un goûter.



Vous n’avez pas de boutique ? Alors comment fait-on pour vous contacter ?
C’est très simple, il est vrai que je n’ai pas encore de boutique mais peut-être dans un futur plus ou moins proche car des idées et des projets j’en ai des tas ; il suffit juste de les concrétiser !!
Cela dit, pour me contacter les personnes peuvent le faire via mon site Internet www.cerisesurlegateau.net où ils y a tous les coordonnées, les dates des prochains ateliers et certaines de mes réalisations…
Mais par contre, les personnes intéressées pourront venir me voir sur le Marché de Noël d’Urrugne du 7 au 9 décembre car j’y tiens un stand. Je suis super heureuse de pouvoir y participer pour moi c’est très important j’ai vraiment hâte d’y être. Je travaille actuellement sur la décoration et sur toutes les pâtisseries que je vais faire. J’ai déjà plusieurs idées : faire une gamme dans le rose pour les princesses, une autre plus traditionnelle dans le rouge avec des Pères Noël, des sapins, des biscuits en boule de Noël … Je suis très impatiente !

+ de photos et toutes les infos sur WWW.CERISESURLEGATEAU.NET