vendredi 23 septembre 2011

Toutouyoutou... Yona Form déménage et se développe... Anna nous raconte tout ça...

Rencontre avec Anna Iribarren de la toute nouvelle salle de sport Yona Form à Urrugne.
Bonne nouvelle pour toi cette année, Yona Form déménage ?  
Oui super nouvelle ! Après 10 ans passés au fin fond de la zone Bittola nous sortons enfin de l’ombre pour nous installer au quartier de Berroueta à côté de Signature. A la base, on souhaitait acheter un terrain et construire un local tout beau tout neuf mais l’investissement était beaucoup trop important à supporter. Donc on a trouvé cette solution et la location d’une salle à Berroueta. Par contre, il a fallu tout retaper, ça s’est fait un peu à la débrouille, mais j’ai la chance d’avoir Sylvain, il est fabuleux cet homme, il sait tout faire !
Maintenant on dispose de 200 m² avec au rez-de-chaussée l’espace accueil + l’espace musculation avec des appareils de cardio tout neufs. Au 1er étage nous avons une grande salle pour les cours collectifs avec des tatamis pour les cours de boxe thaï. Et grande nouveauté par rapport à avant, nous avons des vestiaires avec des douches… Formidable !!

Le quartier de Berroueta est en plus super sympa et très vivant.
C’est sur je n’imaginais pas qu’il y avait autant de vie dans ce quartier. C’est très jeune et il n’y a quasiment que des familles. Du coup, beaucoup de personnes du quartier sont venus essayer un 1er cours. Sans faire de pub le bouche à oreille fonctionne très bien. Exemple, un petit garçon est venu faire les cours de boxe et il est revenu ½ heure après avec son copain pour qu’il essaye aussi. C’est génial !

Tout m’en parle depuis tout à l’heure mais la pratique de la boxe thaï c’est une grande nouveauté aussi. What is it ?

Ça c’est Sylvain qui s’en occupe, il a passé son diplôme l’année dernière pour être moniteur de boxe thaï dans l’idée de pouvoir donner des cours à Yona Form. Donc on est super content de pouvoir proposer cette nouvelle activité surtout que ici on en retrouve que sur Bayonne. Après faut pas s’imaginer n’importe quoi on n’apprend pas à se bastonner. Au contraire, c’est très spectaculaire car on associe des techniques de pieds et de poings. C’est très tonique et technique, en général on ressort de là en nage. L’activité est proposée aux petits de 4 à 9 ans où Sylvain leur fait découvrir au travers de jeux et de parcours les valeurs de la boxe thaï. Tu peux être sûr que pendant 1 heure c’est sans relâche. Lors des 1ers cours les enfants ont adoré et se sont totalement défoulés. Après il y a aussi des cours pour les ados et pour les adultes et des cours de self-défense réservés aux femmes.
Il aimerait faire découvrir ce sport à tous les enfants : il a en projet d’aller faire des initiations dans les écoles ou au centre de loisir d’Urrugne.

Mais vous avez gardé aussi les cours collectifs style abdos fessiers, LIA, Body Barre ?
Oui bien sûr qu’on a gardé tout ça, pour la reprise on a un peu diminué les horaires mais je pense qu’au fur et à mesure on pourra proposer davantage d’heure de cours collectif. Mais à côté de tout ça, on fait aussi pas mal de coaching avec des programmes d’amincissement basés sur le sport et l’endurance.
Puis tu sais, dans notre salle on y vient sans prise de tête, ce n’est pas la compétition, à qui sera le plus beau le plus fort. Au contraire, ici on cultive plutôt la tchatche que les muscles. On se connaît tous et notre credo est de venir faire du sport dans la bonne humeur.  Les gens font connaissance sur les tapis, discutent entre eux, notre salle est un véritable lieu de vie et de rencontre, on n’est pas anonyme chez nous.

Tu viens d’accoucher y a un mois, tout ça qui se précipite et je te connais, je suppose que tu es au taqué ?
C’est clair cela fait seulement 1 mois que je reprends les cours après avoir accouché. Pour le moment,  je fais les cours du matin mais pour les cours dynamiques c’est ma super copine Christine qui assure pour le moment. Heureusement que nous sommes bien entourés avec beaucoup d’amis qui nous aide. Actuellement, je suis encore fatiguée mais je sens que la forme revient de mieux en mieux.
En plus, tu sais, c’est un métier où il faut être bien il faut toujours être dynamique, on n’a pas droit de faire la gueule, on garde nos soucis à la maison. Ça tombe bien je suis plutôt comme ça, c’est dans ma nature.

En tout cas, tu as déjà récupéré ta ligne, c’est quoi ton secret, tu n’aurais pas un conseil forme à donner à nos lecteurs ?

Moi je suis du genre à faire du sport mais à vivre aussi : je ne prive de rien. Bien sûr faut avoir une bonne hygiène de vie mais si je veux manger du pâté je mange du pâté. Donc je dirai à tous ceux et celles qui veulent garder la ligne venez me voir je connais des programmes sportifs qui vous aideront à profiter de la vie tout en gardant la ligne.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site web :

lundi 19 septembre 2011

"Egiategia", un vignoble sur la Corniche !

La Fête de la Corniche, ce samedi 25 septembre, est l'occasion de rencontrer Emmanuel POIRMEUR, viticulteur passionné installé sur les hauteurs de la Corniche à Urrugne.
On parle beaucoup de vous, mais on ne vous connaît pas? Qui êtes-vous ?
Je suis plus ou moins un enfant du Pays, je venais très souvent au Pays Basque voir ma famille installée à Guéthary. Mes parents étaient à Paris pour le boulot, tous deux étaient scientifiques. Mes grands-parents eux possédaient un vignoble dans le Lot et Garonne et je pense que ce sont eux qui m’ont transmis cette passion. Ce qui fait que je suis un véritable enfant du Sud-Ouest qui a été exilé à Paris. Mais c’est plutôt drôle car j’ai toujours été considéré comme un provincial à Paris et comme un parisien ici.
Pour en arriver là où je suis actuellement, je suis passé par l’Ecole d’Agronomie de Paris puis j’ai continué par l’Ecole Œnologie à Montpellier, pour obtenir le diplôme d’ingénieur Agronome Œnologue. J’ai ensuite bourlingué à travers le monde en tant que consultant pour aider des viticulteurs à s’installer. J’ai pu ainsi voyager au Chili, en Argentine, Italie, Nouvelle Zélande et en France aussi. A 19 ans je participais à la vinification d’un Saint Emilion Grand Cru.
Vous êtiez plutôt précoce ?
Oui j'aime à dire que j’ai vieilli précocement. Surtout que j’ai ensuite  travaillé pour le Crédit Agricole, j’étais en charge de la filière viticole du groupe.  Mais j’ai toujours gardé dans l’idée de venir planter des vignes sur la Côte Basque.
C’est vrai ? C’est une idée qui a germé pendant longtemps ?
Très jeune j’avais déjà dans l’idée de venir planter des vignes ici. Mon grand-père se souvient que à 9 ans déjà je lui avais dit « tu verras je planterai des vignes à Sainte Barbe ou à la Corniche »
Ma devise est : « il ne faut pas être plus aveugle que celui qui croit savoir ». Je veux dire : il y a là devant nous tout ce qui faut pour planter de la vigne, la Corniche à Urrugne représente le lieu idéal par rapport au sol, à l’exposition, la pente, le climat… Tout y est réuni pour pouvoir produire un bon vin alors pourquoi aller voir ailleurs !
Mais vous savez pour réussir ce genre d’aventure il faut être modeste car à la base je ne disposais pas de patrimoine pour commencer, il a fallu le créer ce patrimoine et de plus le créer dans une zone où l’exploitation vinicole n’existait pas du tout ou presque…
Comment ça "ou presque" ?
En fait, j’ai comme objectif d’obtenir une AOP (appellation d’origine protégée) et pour cela j’avais besoin d’un historique. En faisant des recherches j’ai pu découvrir que nous n’étions pas les 1ers à cultiver du vin sur la Côte basque. Il existait sur les hauteurs de Bordagain à Ciboure plus de 27 hectares de vignobles et j’ai découvert de la vigne ensauvagées sur les terrains de la Corniche qui nous laisse imaginer que plusieurs hectares de vignes étaient également présents à cet endroit. Finalement, je reviens plutôt à la viticulture sur le Côte Basque.

Je suis très content car vous me recevez dans votre tout nouveau chais à Socoa. 1ère chose : de la terrasse la vue est superbe ! Quels ont été les travaux pour réhabiliter l’ancienne maison des blocs ?
L’acquisition ne s’est pas faite sans problème. Mais depuis plusieurs années j’étais en pour parlers avec la CCI pour trouver un local. Dans un 1er temps ils m’avaient proposé l’ancien mur à gauche à Marinela pour finalement me proposer la « maison des blocs » à Socoa qui n’avait plus été occupée depuis plusieurs années. La mairie de Ciboure souhaitait la détruire car le site présentait certains risques d’accidents. Je suis donc venu visiter les lieux et j’ai vraiment été surpris par l’espace du rez-de-chaussée.  
En pratique, il a fallu refaire quasiment toute la maison : sauver la charpente, refaire la dalle en béton et toute l’étanchéité de la maison. Elle a été refaite à l’identique. Elle comporte en fait, un étage consacré au stockage, la production et l’administration ; c’est là que l’on trouve le pressoir que je viens d’acquérir : c’est un pressoir pneumatique et c’est mon investissement le plus important car pour faire du vin blanc il est primordial d’avoir un bon pressoir. Le rez-de-chaussée, quant à lui, est une pièce magnifique, avec des arcades en pierres, dédiée essentiellement à la production. Tout y est en pierre ce qui idéal car le bois peut être nocif dans la fermentation du vin. C’est une véritable cave où la température est constante. Mais je vous avoue que lorsque j’ai visité la 1ère fois cet endroit il y avait des gravats sur au minimum 2 mètres de hauteur et j’avais du mal à imaginer cet espace. Il faudra plus de 2 jours pour tout évacuer et voir apparaître la beauté de ce lieu. C’est l’endroit où sont disposées mes cuves dont celle avec les raisins de la Corniche que je viens de récolter.
C’est vrai, comment ce sont passé ces 1ères vendanges ?
Elles ont eu lieu début septembre. Je voulais commencer début août et  ramasser les raisins les moins beaux pour récolter de nouveau en septembre les plus beaux raisins et ainsi faire une cuvée d’exception. Mais en août je dois avouer que tous les raisins étaient magnifiques donc nous avons tout récolté en septembre.  Après pour des 1ère vignes exploitables qui n’ont que 2 ans j’ai été agréablement surpris du résultat. Nous pourrons sortir je pense entre 3 000 et 5 000 bouteilles pour ce printemps j’espère.
Votre vin est très attendu justement et attirent les curieux ?
Oui dans le milieu on parle beaucoup du vignoble de la Corniche d’Urrugne j’ai eu plusieurs parutions dans des magazines spécialisés tels Vini, Spirit ou en radio avec France Inter. Beaucoup de visiteurs sont passés sur le site alors que je ne fais quasiment pas de pub. En 2010, + de 1000 personnes sont venues au vignoble et cette année environ 250 professionnels viticulteurs ont fait le déplacement pour voir les installations : tout le bottin mondain du monde de la viticulture est passé par là cet été.
Oui puis vous avez aussi une méthode assez singulière pour vinifier le vin que vous avez vous-même inventé. Expliquez-nous en quoi cela consiste ? 
En fait, j’immerge des cuves en béton pour le moment au large de l’Artha. Juste en face de nous se trouvent 4 cuves immergées avec du vin en vrac en train de fermenter. J’ai mené ainsi plusieurs essais depuis 2011 et j’ai déposé un brevet pour cette technique. Ces cuves sont immergées afin de donner au vin une certaine effervescence. Le site est idéal pour cette technique car il faut une baie protégée et un port encore actif.
Là je change un peu ma technique cette année, car j’attends 12 nouvelles cuves qui devraient arriver dans les jours prochains. Ce sont des prototypes en provenance des Etats-Unis. Elles diffèrent des anciennes cuves en béton  car les nouvelles seront dans un matériau style gros plastique. Ces cuves doivent être étanche à l’eau mais poreuse pour les gaz. La pression de l’eau empêche justement les gaz de sortir de la cuve. Ce système permet de créer des arômes qu’on ne pourrait pas créer à terre.
Vous qui êtes toujours en « ébullition » Quels sont vos futurs objectifs ?
                                                                 
La difficulté dans ce métier sera de durer. Au départ c’est la passion qui te pousse à te lancer dans la viticulture. Après bien sûr faut se dire qu’il faut trouver un produit que les gens vont aimer. Le plus dure ensuite est de durer dans le temps et passer au-delà du produit à la mode car va arriver un moment où d’autres vont utiliser le même procédé de vinification et vont même venir peut être s’installer sur la côte basque.  Mais va falloir durer et construire son patrimoine, pour cela vu les vendanges de cette année je voudrais essayer de créer un grand cru classé et obtenir un AOP à partir du vignoble de la Corniche.
Ensuite, comme autre objectif j’aimerais pouvoir m’agrandir et acquérir de nouveaux terrains pour passer de 2 hectares à 6 mais ce n’est pas encore fait…
Pour connaître le programme de la Fête de la Corniche, cliquez sur le lien ci-dessous:
http://www.urrugne-tourisme.com/fr/se-divertir/actualite/fete-de-la-corniche.html

lundi 12 septembre 2011

Marchons intelligemment pour les Journées du Patrimoine

Urrugne, propose de découvrir lors des Journées du Patrimoine durant tout le week-end du 17 et 18 septembre une partie de son patrimoine. Mais pour la 2ème année, la Mairie d'Urrugne met en avant son patrimoine d'une manière originale en proposant une rando patrimoine dans les montagnes d'Urrugne.
Lisez l'interview de Madame Claire d’Elbée, élue à la Mairie d’Urrugne au développement durable, qui nous parle de la rando patrimoine mise en place dans le cadre des Journées du Patrimoine le dimanche 18 septembre.
Comment avez-vous l’idée de créer cette activité ? Pourquoi l’insérer dans les Journées du Patrimoine ?
La principale richesse d'Urrugne ce sont ses espaces naturels, tant sur le littoral avec la Corniche, que côté montagne, avec le massif de la Rhune. Le patrimoine d'Urrugne, c'est le patrimoine de chacun ! C’est pourquoi nous avions envie de la mettre en valeur et de le faire découvrir autour d’un évènement particulier. Les Journées du Patrimoine sont l’occasion rêvée de pouvoir le faire. De plus, il faut le savoir, une partie de nos impôts va à la gestion de ce patrimoine.
Quel est le principe de cette rando patrimoine ?
Il nous a semblé nécessaire de faire connaître la qualité de ce patrimoine commun, lors d'une randonnée sur place. Cette année, le départ est à la Venta Gorria, la première en arrivant au col d'Ibardin. La randonnée se déroule sur les hauteurs d’Ibardin sur un circuit d’environ 1h30 / 2h. Un accueil sera organisé sur le premier parking et deux départs accompagnés sont prévus, à 10 h et à 14 h. Mais il est également possible de faire la randonnée librement et d’aller à la rencontre de personnes qui sont en relation avec cet espace naturel.
D’accord, ainsi quelles sont les personnes que les randonneurs pourront rencontrer sur le chemin ? Sans trop nous en dire de quoi vont-ils nous parler?
Le principal intérêt de cette randonnée est justement qu'elle est un lieu de rencontre des différents acteurs qui travaillent sur nos espaces naturels : l'Office National des Forêts, nous dira ce qu'il en est de sa gestion de nos ressources en arbres ; Euskal Herriko Laboranza Ganbara, est en charge de l'application de Natura 2000 sur le massif ; le CPIE Littoral Basque, nous parlera quant à lui  d'ornithologie ; la Société des Chasseurs d'Urrugne, de la gestion du gibier et l'Association Jakintza, dont les membres sont de grands connaisseurs du patrimoine historique de la Rhune.
C’est la 2ème année que vous proposez cette activité, comment s’était passée la 1ère édition ?
La première année, nous avons eu un écho très enthousiaste des participants, qui ont appris beaucoup, avec la demande que la rando se déroule plutôt le dimanche, ce que nous faisons donc cette année.
Cette randonnée pourra-t-elle être dans l’avenir balisée pour que les randonneurs puissent la faire librement ?
Pour l'instant, nous avons choisi de changer le parcours chaque année, afin que la découverte soit sans cesse renouvelée, mais pourquoi pas à l'avenir. Pour ce qui est du balisage, nous travaillons à un balisage plus global sur le massif, balisage non seulement d'orientation, mais également sur la faune, la flore et l'histoire de la montagne.
Pour connaître tout le programme des Journées du Patrimoine à Urrugne cliquez sur le lien ci-dessous:

mardi 6 septembre 2011

La rando VTT expliquée par Marielle

Marielle LABARRY, responsable du service jeunesse et sport de la ville d’Urrugne nous parle de la Rando VTT qu'elle organise sur les flancs d'Ibardin ce samedi.
Comment t’es venue l’idée de mettre en place cette Rando ?
Je réfléchissais à mettre en place une manifestation sportive qui exploiterait le site d'Ibardin.
Une manifestation de qualité et de bon niveau technique. Le vtt est une discipline qui permet de découvrir "notre montagne" dans une nature favorable aux pneus à crampons. En vtt, vous pouvez mettre le cap sur des sentiers et des terrains divers, tout un panel de balades inoubliables tant pour la vue que pour les mollets. Et Ibardin, répond à ces critères.

Quels sont les spécificités de ces parcours ?
Les parcours sont sportifs : enchainement de montées et de descentes avec  des passages trialisants, cailloux, terre, forêt. C'est physiquement soutenu, peu de période de "repos".
Le paysage est magnifique, particulièrement au sommet du Xoldo où la vue est à 360°. C'est un endroit qui a marqué l'esprit des participants des années passées.

Explique-nous le principe de cette RANDO VTT?
C'est une randonnée ouverte à tous sans classement : pas de chrono, pas de course.   Le départ est donné à 9h de la chapelle d'Olhette. Un trialiste ouvre le parcours. Les vététistes roulent à leur rythme, souvent entre copains.
Sont prévus sur le tracé des ravitaillements : choucroute au km 10, confit de canard au km 15 et frites au km 25, le tout à volonté sans oublier les grands crus classés.
C'est une blague, ce dernier point culinaire n'est pas à prendre au sérieux, les ravitaillements sont "sportifs" pour ne pas encrasser l'organisme de toxines supplémentaires. Mais à l'arrivée, grillades et fromage du pays attendent les premiers et ...les derniers également.

Tu pratiques toi-même la rando VTT ?
Oui, mais pas seulement pour les efforts violents et le dépassement de soi. Ma seule motivation  à grimper jusqu'à Ibardin, c'est le café crème de la venta Elizalde.

Comment ont fonctionné les 2 sessions précédentes ?
Dans une ambiance conviviale et avec une météo idéale ; on entend ce genre de phrases parmi les participants:
"T'as un vélo à me prêter? Oui, pas tout jeune, il suffit d'appuyer sur les pédales" 
"Tu es déjà arrivé ou tu n'es jamais parti!!"
"Que c'est beau!"
"Elle est froide l'eau!"
Les participants viennent pour passer un moment agréable et rouler ensemble avec un soupçon de compétition entre eux.

Pas de blessé ?
L'année passée, le médecin est intervenu sur une chute spectaculaire, et fort heureusement pas de traumatisme à déplorer.
Le médecin est motorisé sur quad, il suit donc la rando, prêt à intervenir si nécessaire.

Combien de temps faut-il pour faire la boucle?
La boucle des 20km : entre 1h30 et 3h30
La boucle des 30km : entre 2h30 et 4h30

Les participants sont-ils essentiellement  Urrugnards ou des communes voisines voire de plus loin ?
Ils viennent du 64 : pays basque, béarn et landes. Un participant venait même du sud-est, un habitué du roc ‘azur. En vacances au pays basque, il a participé à la rando et  est revenu ravi des descentes et des paysages.

Tu attends combien de participants pour cette année ?
L'année passée, 90 personnes ont participé.  Il est difficile de prévoir  un effectif. Les 3/4 des vététistes s'inscrivent le jour même, la fréquentation est fonction des conditions météorologiques, de la disponibilité des personnes, de leur motivation, de la communication faite autour de l'évènement...

Est-ce que la rando peut être réalisée par tout le monde ?
Si tout le monde a l'habitude de rouler et sait rouler sur terrains variées, oui.

Faut-il avoir un niveau particulier ?
Une  bonne condition physique est recommandée, pour se faire plaisir et pour ne pas se blesser. Les parcours sont techniques et les 2 passages jugés difficiles par les participants sont faits à pied.
"On a marché,  il faut savoir lever les yeux pour apprécier ce que nous avons autour de nous, et prendre le temps" : ce sont les mots d'une vététiste l'an passé, qui répondait à ma question "comment as-tu négocié la descente caillouteuse du Mandale?

Il y a des changements par rapport aux autres années ?
Les parcours sont identiques à ceux de l'année passée. Les participants étaient enchantés de leur balade, et nous avons pensé à garder le même tracé pour le faire découvrir à de nouveaux vététistes.

Justement les vététistes jugeaient-ils le parcours trop dur ou au contraire trop facile ?
Il faut pratiquer cette discipline pour réaliser dans de bonnes conditions les parcours 20km et 30km. La première boucle de 5km est accessible et ludique avec 2 passages de petits ruisseaux.
Quant au trop dur ou trop facile, chacun a son propre ressenti suivant son expérience et sa forme. Ce n'est pas une course, il est bien de se fixer un objectif en temps ou en distance, mais la priorité reste la satisfaction d'être là.
Que chacun trouve son plaisir, fasse de belles rencontres, et prenne le temps d'apprécier ces magnifiques endroits du Pays Basque.
C'est une très belle randonnée, à faire à son rythme, seul ou accompagné, en prenant le temps de se retrouver autour d'un verre aux points de ravitaillement (pas de choucroute, désolé..).

Jean Pierre SALABERRY, qui a déjà fait les 2 premières éditions nous donne le mot de la fin :
La Rando VTT d’Urrugne pour lui c’est :
« Un parcourt varié, une bonne organisation,
Une bonne ambiance pas de pression,
Un peu de technique ou un peu d'audace (c'est du plaisir),
Des bons souvenirs,
En groupe c'est bien mais naturellement et physiquement, des nouveaux amis tu feras ! »

Le rendez-vous est donné Samedi 10 septembre à la chapelle d'Olhette.
Pour avoir davantage d'informations cliquez sur lien: